De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Les Français sont de grands épargnants. L’an passé, l’épargne des ménages s’élevait à 293 milliards d’euros d’après la Banque de France comme le rapporte BFMTV. Toutefois, faites bien attention où vous placez votre argent. Depuis quelques années, les arnaques aux faux livrets sont monnaie courante.
Une escroquerie à laquelle tout le monde peut être confronté, peu importe son niveau de vie ou le montant de son épargne. En revanche, votre âge peut vous rendre plus vulnérable. D’après Les Echos, “les victimes qui se sont signalées sont âgées de 40 à 75 ans et appartiennent à toutes les catégories socioprofessionnelles.”
N’hésitez donc pas à redoubler de vigilance. Le montant de ces arnaques est de 72 000 euros en moyenne par victime en ce qui concerne les livrets d’épargne, indique le site de l’autorité des marchés financiers (AMF).
Faux livrets : comment les repérer ?
Si vous n’êtes pas insensible à l’idée de placer votre argent à l’aide d’un livret avec un taux défiant toute concurrence, méfiez-vous, il s’agit sûrement d’une arnaque. Le site ABEinfoservice vous explique comment les repérer :
- Lorsqu'une personne vous présente un placement idéal peu connu.
- Lorsque vous êtes démarché par une personne que vous ne connaissez pas.
- Lorsque celle-ci vous propose une offre de placement bien plus avantageuse que la concurrence. Par exemple, si on vous propose “une alternative au livret A avec des rendements très avantageuxpouvant aller jusqu’à 8 %”, comme l’indique le site du ministère de l'Economie, fuyez !
Si on vous demande de transférer rapidement l’argent pour faire fructifier votre argent au plus vite.
Les arnaques de ce type sont si nombreuses qu’il n’est pas impossible que vous tombiez dans le panneau. Dans ce cas, n’hésitez pas à vous rapprocher des autorités compétentes pour porter plainte le plus vite possible. Vous pouvez aussi signaler cette escroquerie “auprès des services de la DGCCRF, de l'ACPR, sur le portail internet-signalement.gouv.fr et sur la plateforme signal-spam.fr”, précise le site du ministère de l’Economie.