De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Très peu de gens le savent mais : près d'un tiers des usagers ne réclament pas leurs droits aux prestations sociales. Le non-recours aux prestations sociales par les ménages éligibles est en effet bien plus fréquent que l'on ne le pense. C’est ce qui ressort de la nouvelle étude sur le sujet du site Mes-Allocs.fr publiée début octobre.
Quelle est cette plateforme et à quoi sert-elle ? Cette informe informe et accompagne les particuliers dans leurs démarches relatives aux aides financières, a étudié le niveau de non-recours de six aides sociales, département par département, en 2023 : les aides au logement, l’allocation aux adultes handicapés (AAH), l’allocation de rentrée scolaire (ARS), la prime d’activité, le revenu de solidarité active (RSA) et l’allocation de soutien familial (ASF).
Comme pour son baromètre 2022, elle s’est basée sur les données de la Caisse d’allocations familiales (CAF), de l’Insee et d’un rapport de l ’Assemblée nationale pour déterminer le nombre de bénéficiaires.
Et le résultat est inquiétant. Comparés à l’an dernier, " les taux de recours ont, pour la majorité des aides étudiées, diminué ", note la plateforme. Si le taux de recours moyen au RSA a nettement progressé, passant de 65 à 77 %, il a en revanche reculé pour l'ensemble des aides disponibles.
Voici, ci-après, les aides les moins demandées par les Française.s en 2023, présentées de façon détaillées dans notre diaporama, ci-après :