De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Dans son édition de ce mercredi, le Canard enchaîné a de nouveau épinglé le président du groupe LREM. D'après le palmipède, l'ex-ministre aurait embauché sa femme, Sandrine Doucen, aux Mutuelles de Bretagne dès 2000 alors qu'elle était étudiante en droit. Elle aurait par ailleurs obtenu le poste de "directrice du personnel" auprès du directeur général, Richard Ferrand.
La même année, elle a obtenu un poste au château de Trevarez, domaine appartenant au département du Finistère. Les lieux sont gérés par le comité d'animation présidé par Richard Ferrand, conseiller général. A ce moment, Sandrine Doucen est toujours salariée par les Mutuelles de Bretagne jusqu'à septembre 2004. "Au total, la bienheureuse étudiante aura bénéficié d’une sorte de 'bourse' de 80 000 euros, financée par les mutualistes et les contribuables locaux", a affirmé le journal.
L'entourage de Richard Ferrand l'a rapidement défendu
Suite à ces accusations, l'entourage de Richard Farrand s'est empressé de répondre avant même que l'article ne soit publié. "En dépit d'une présentation arrangée et orientée à dessein, il n'est fait état de strictement aucune forme d'illégalité dans cet article", a commenté son entourage. "Par conséquent, il n'y a rien à commenter. Seule la loi doit primer, l'État de droit, rien que l'État de droit, pas un pseudo ordre moral", a-t-il ajouté.
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En mai dernier, le Canard enchaîné avait révélé que les Mutuelles de Bretagne, dont Richard Ferrand était le directeur général jusqu’à 2012, "avaient loué un local à une société immobilière appartenant à sa compagne", a rappelé Le Figaro. L'ex-ministre est depuis visé par une enquête préliminaire ouverte par le parquet de Brest.
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