De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Nos ancêtres étaient bronzés et avaient les yeux bleus. C’est du moins ce qu’affirme une équipe de chercheurs officiant à l’Institut de biologie évolutive de Barcelone, rapporte le site du Conseil Supérieur d'Investigations Scientifiques Espagnol. Au moyen de l’ADN recueilli sur un fossile découvert en 2006 dans la grotte espagnole de La Braña, près de Valdelugueros, au nord du pays, ces derniers sont parvenu à isoler et à séquencer le génome d’un individu ayant vécu il y a de cela 7000 ans. Et sont ainsi parvenus à tirer des conclusions des plus étonnantes. Les données recueillies ont permis à un artiste de réaliser le portrait robot d’un de nos très probables ancêtres.
L’étude révèle que l’homme, chasseur-cueilleur appartenant à l’ère du mésolithique, avait la peau noire et les yeux bleus, à l’image de ses ancêtres du Rift africain. Une découverte tendant à infirmer les croyances que l’espèce humaine avait vu sa peau pâlir lors du Paléolithique supérieur, soit 200 000 ans avant notre ère, en raison d’une baisse d’intensité des rayonnements UV. Finalement, le pâlissement cutané aurait pu survenir beaucoup plus tard, et pourrait être dû à l’adoption d’un régime alimentaire plus faible en vitamine D, agissant sur plus de 200 des gènes constituant l’ADN.
Un ancêtre apatride
Autre découverte surprenante : le génome de cet ancêtre atypique se révèle très peu commun aux gènes Européens modernes, à tel point que cette combinaison génétique serait de nos jours totalement absente des populations du continent. Ont cependant été décelées certaines similitudes avec les populations scandinaves de Finlande et de Suède. Seul point commun : La Braña 1, nommé ainsi en mémoire du lieu l’ayant abrité des millénaires durant, était déjà porteur de la mutation responsable de la coloration des yeux en bleus de nos jours.
Par ailleurs, les chercheurs sont parvenus à établir une corrélation entre le fossile et plusieurs de ceux retrouvés en Sibérie, démontrant une continuité génétique entre les populations Eurasiennes occidentale et centrale, qui descendraient de facto du même ancêtre.
L’estomac fragile
Autre élément surprenant : La Braña 1 possède également un système immunitaire développé, constitué de plusieurs mutations, à l’image de celui de l’homme moderne. Là encore, cette particularité physiologique notoire infirme une autre hypothèse, prétendant que ces mutations étaient apparues lors de l’apparition de l’agriculture, en raison du contact continu entre hommes et animaux. L’ancêtre énigmatique accusait cependant un faible système digestif, et souffrait ainsi d’une forte intolérance au lactose et d’une incapacité chronique à digérer l’amidon.