La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Un été gâché ? Le gouvernement ne cache plus son inquiétude ces derniers jours, alors que la situation sanitaire semblait encore au beau fixe il y a peu de temps. Le premier à tirer la sonnette d’alarme fut le ministre de la Santé Olivier Véran, dans une série de messages postés sur Twitter dimanche 4 juillet et appelant les Français à la vigilance.
Il évoquait notamment la hausse de la circulation du virus due au variant Delta, plus contagieux et qui se propage à vitesse grand V dans l’Hexagone. Il représenterait déjà 30% des contaminations dans le pays. "L’exemple anglais montre qu’une nouvelle vague est possible dès la fin juillet", a ajouté Olivier Véran sur le réseau social, avant de rappeler l’importance des gestes barrières, notamment le port du masque.
"La tendance semble s'inverser"
Ce rappel à l’ordre a été suivi d’un autre dès le lendemain, cette fois-ci de la part du porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal. Invité sur France Inter, ce dernier a évoqué des "motifs d’inquiétude" en France : "On a un taux d’incidence, un niveau de contamination, qui a beaucoup chuté, très rapidement. Mais ce qu’on constate, c’est que depuis un peu moins d’une semaine la tendance semble s’inverser et que l’épidémie regagne du terrain. Ca se fait lentement, progressivement".
Les indicateurs sont toujours dans le vert en France, avec un taux d’incidence national à 24,1. C’est peu, mais c’est en hausse et c’est bien ce qui inquiète le gouvernement, car qui dit augmentation des cas dit plus de risques de formes graves et donc une nouvelle mise sous tension des hôpitaux. Interrogé par BFMTV, un proche d’Emmanuel Macron n’a pas caché son inquiétude, affirmant qu’on pouvait atteindre "les 15 000 à 20 000 cas par jour dès la semaine prochaine". Au 5 juillet, nous étions pourtant à 2 300 nouvelles contaminations…
Si on est encore loin des niveaux atteints au printemps, le gouvernement n’est pas rassuré, d’autant qu’un frémissement est observé dans plus en plus de départements. Le nombre de cas a doublé, triplé, voire quadruplé dans certains d’entre eux ces 7 derniers jours, en date du 6 juillet 2021. Découvrez, dans le diaporama ci-dessus, les territoires concernés, selon les données recueillies par CovidTracker.