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Le 24 juin, Libération et Médiapart révélaient le scandale des écoutes de l’agence de renseignement américaine (NSA) qui avait espionné de 2006 à 2012 trois présidents français : Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande.
Mais le même jour avait lieu à l’Assemblée le vote définitif de la controversée loi sur le renseignement, attaquée notamment par la gauche radical.
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Une concomitance qui, pour François Hollande, n’aurait rien du hasard. Selon le Canard enchaîné, le chef de l’Etat aurait déclaré pendant le Conseil des ministres : "Ce n’est pas un hasard si tout cela sort le jour du vote sur la loi renseignement. Cela ne manquera pas d’être instrumentalisé".
"En fait, poursuit le président, les écoutes révèlent des caractères et des comportements et pas de véritables informations."
François Hollande avait vu juste puisqu’aussitôt le scandale des écoutes de la NSA révélé, des voix se sont élevées pour remettre en cause cette loi. Ainsi de Cécile Duflot et Aurélie Filippetti, pourtant deux anciens ministes.
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