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Au gouvernement, certains semblent plus littéraires que d'autres. Parmi eux, il en est quelques-uns qui ont même eu une histoire éditoriale avant de rejoindre les rangs de l'équipe exécutive. D'autres, c'est notamment le cas de Bruno Le Maire, sont encore en train de la vivre.
Le ministre de l'Economie, de l'Action et des Comptes publics vient d'ailleurs de publier son dernier ouvrage, aux éditions Gallimard. Intitulé L'Ange et la Bête, il est disponible à l'achat depuis le 14 janvier 2021, indique le magazine people Gala. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il ne fait pas nécessairement l'unanimité au sein de la majorité présidentielle. Le candidat malheureux à la primaire de la droite et du centre y décrit avec force de détails les coulisses de la gestion de l'épidémie. Il y réitère également son soutien à Emmanuel Macron, alors même qu'il a parfois été perçu comme l'un de ses potentiels rivaux.
En effet, quand il s'agit de décrire le chef de l'Etat, le locataire de Bercy ne manque pas de comparaisons gracieuses et affables, rapporte Le Point, qui publiait en exclusivité les bonnes feuilles de son ouvrage. Bien au contraire.
"Son regard bleu [...] comme un lac accablé de soleil" : les passages étranges du livre de Bruno Le Maire
Certains passages de l'ouvrage ont d'ailleurs amusé - ou, au moins, surpris - les internautes.
"Il se tut, me fixa de son regard bleu sur lequel glissait des éclats métalliques, comme un lac accablé de soleil dont il aurait été impossible, sous le scintillement des reflets, de percer la surface", écrit en effet le ministre au sujet du président.
Cependant, précise Gala, ce n'est pas ce qui a choqué les membres de La République en Marche. Ces derniers s'interrogent bien davantage sur les ambitions du patron de Bercy. En effet, c'est le troisième livre qu'il publie et le moment choisi n'était peut être pas optimal. "On voit bien qu'il cherche en permanence à écrire son propre récit. Il y a quelque chose d'un peu narcissique dans tout cela", assène par exemple l'un de ses collègues au gouvernement. "Il aurait pu attendre un peu. Sortir ça, là, maintenant…", s'agace pour sa part un conseiller.
Pour autant, Bruno Le Maire n'est pas le seul à faire parler de lui à cause de ses écrits. Une certaine Marie Minelli a aussi connu la célébrité…
"Bouffe-moi la chatte, Amaury !" : les étranges récits érotiques attribués à Marlène Schiappa
Marlène Schiappa est-elle Marie Minelli ? Si elle a un temps nié, il semblerait bel et bien que l'ancienne secrétaire d'Etat à l'égalité femmes-hommes et la romancière érotique ne soient en réalité qu'une seule personne, rapporte L'Express. Ses écrits ont plusieurs fois fait polémique. Certains s'en sont amusés, d'autres au contraire ont personnellement attaqué l'autrice, comme ce fut le cas d'Atlantico, rappelle France Soir.
Il faut dire que certains des ouvrages publiés sous le pseudonyme de Marie Minelli abordent des sujets des plus… adultes. L'un d'entre eux, disponible à l'achat depuis 2014, est intitulé Sexe, mensonges et banlieues chaudes. L'Express en relève d'ailleurs un passage qu'il qualifie de très "girl power".
"‘Je glisse entre mes dents, à mi-voix:
- Vas-y bouffe moi la chatte.
Il n'entend pas.
Je réitère plus fort:
- Bouffe-moi la chatte, Amaury!
Il s'exécute, ajoutant de la vigueur à ses mouvements de tête. Ses cheveux me chatouillent délicieusement le ventre, et comme il lèche un côté de mon sexe, je lui lance:
- Applique-toi, bordel ! Au centre ! Sans déborder !
Il lève un oeil interrogateur, puis fait, la bouche pleine:
- Oui, Maîtresse."
C'est loin d'être le seul extrait relevé par les internautes, qui s'étonnent parfois de l'analyse politique exprimée dans l'ouvrage…
Marie Minelli : érotisme & politique
"J'ouvre la bouche aussi grand que possible et Amaury éjacule malgré lui en plein sur mon visage en criant d'une voix suraiguë : ‘Vive la France ! Vive la France ! Vive la France !'", écrit également "Marie Minelli", dans le même ouvrage.
Au fil de ses récits, l'autrice enchaîne "les scènes de sexe explicite et enfilent les clichés comme des perles", poursuit L'Express. La protagoniste s'étonne par exemple de voir les jeunes de banlieue se passionner pour la géopolitique syrienne plutôt que pour les albums de rap.
Non sans évoquer, bien sûr, les hybrides "mi-homme, mi-femme" et "mis-Saint-Denis, mis-Neuilly"...