De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Durant l’été, de nombreux parents ont eu la mauvaise surprise de découvrir que le coût des activités périscolaires allaient exploser. En effet, beaucoup de communes n’ayant pas le budget suffisant pour mettre en place les activités périscolaire se voient dans l’obligation de demander aux parents de payer la facture.
A Pézenas (Hérault), la hausse est de 257%. Le coût de la journée passe de 70 centimes à 2,50 euros pour l’accueil de l’élève en dehors des heures de classe, comme le rapporte RTL.
"Dans certaines villes, le coût des activités périscolaires explose. D'autres communes, qui s'étaient engagées sur le principe de gratuité, augmentent en contrepartie le coût de la garderie ou celui de la cantine. C'est une histoire de vases communicants", relève Valérie Marty, la présidente de la PEEP, la fédération des parents d'élèves de l'enseignement public. "Cette flambée est à la fois due au coût pharaonique de la réforme des rythmes scolaires et à la baisse des aides de l'État", poursuit-elle.
Selon l'association des maires de France, les activités périscolaires coûteront un milliard d'euros par an. Cela représente en moyenne 450 euros par enfant.
Les inscriptions au BAFA en augmentation
Les parents les plus pauvres sont les plus pénalisés par cette augmentation, n'ayant pas le choix de payer et pour beaucoup pas d’autres solutions que de laisser les enfants faire des activités périscolaires. Le risque pourrait alors être que les parents choississent une école en fonction du coût des activités scolaires.
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Mais selon Vanik Berberian, le président des maires ruraux de France (MoDem) "la gratuité ou la demande d’une participation symbolique aux frais reste cependant majoritaire".
Une autre hausse est due à la réforme des rythmes scolaires : le nombre d’inscription au brevet d’aptitude aux fonctions d’animateurs (BAFA). Une augmentation de 20% a été observée avec 25 000 candidats depuis la réforme.
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