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En 2011, englué dans l’affaire du Sofitel, Dominique Strauss-Kahn quittait la politique et avec lui le projet de poser un jour ses valises à l’Elysée. Pourtant, quatre ans après son départ, son retour est toujours envisagé par de nombreux Français. A tel point qu’un sondage publié en juillet dernier dans Libération montrait même que DSK était la deuxième personnalité politique souhaitée par les Français pour devenir le candidat de la gauche à la prochaine élection présidentielle de 2017.
Un résultat qui serait notamment dû à ses compétences en économie, mais aussi sans doute au verdict qui a été rendu cette année dans l’affaire du Carlton de Lille. Quatre ans après que les charges pénales engagées contre lui dans l’affaire du Sofitel ont été abandonnées, l’ex-mari d’Anne Sinclair a été relaxé dans cette autre affaire où il était accusé de proxénétisme aggravé. De quoi augmenter son capital sympathie auprès des Français.
Parce qu’il n’est jamais loin
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Plus populaire que l’actuel chef de l’Etat, l’ex-patron du Fonds monétaire s’est certes retiré de la politique mais continue d’observer attentivement ce qui s’y passe. Récemment, il s’est même permis de tacler son ancienne famille : selon lui, le gouvernement "navigue à vue", Ségolène Royal est "approximative" et Emmanuel Macron "maladroit", rapporte France Info. Un jugement critique qui pourrait ouvrir la voie à des propositions de sa part pour redresser le navire. Mais non, Dominique Strauss-Kahn l’assure, il ne reviendra "jamais". "Sauf s’il y avait un million de manifestants en bas de chez moi", ajoute-t-il cependant avec malice, comme s’il laissait une porte ouverte.
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Parce que lui et ses proches entretiennent l’ambiguïtéUne attitude quelque peu ambiguë que ses proches ont semble-t-il aussi adoptée et qui, là encore, accrédite l’idée qu’il pourrait un jour revenir dans l’arène. "Il a une analyse fine des situations qui est respectée mais cela ne s’inscrit pas dans une démarche de retour politique", a confié Jean-Marie Le Guen au Lab d’Europe 1. "DSK est bien là où il est (…) il a trop souffert de tout ce qui s’est passé pour avoir envie de revenir en politique", a également estimé son ami Julien Dray auprès du site Politico. Ce qui ne l'a pas empêché d’émettre une certaine réserve : "mais je ne parierai tout de même pas sur le fait qu’il ne reviendra pas".
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