De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Un gouvernement en première ligne. Ces dernières semaines, Emmanuel Macron a pris du recul sur les sujets de politique intérieure et semble se concentrer sur la diplomatie de la France. Réforme des retraites, grève, inflation, colère des médecins généralistes... Les sujets brûlants ne manquent pas dans l'Hexagone et les ministres sont sur tous les fronts.
Remaniement : une manière de faire table rase du premier quinquennat ?
Depuis trois semaines et la fin des négociations sur la réforme des retraites, la rumeur d'un remaniement ministériel plane au-dessus des différents ministères. Au mois de février, Europe 1 estimait déjà que les jours de certains "étaient comptés", l'entourage d'Emmanuel Macron expliquant qu'il "voudra ouvrir un nouveau cycle politique après le vote sur les retraites qui interviendra au plus tard le 26 mars". Un proche précisait alors que le président "veut conclure son premier quinquennat, ce qu'il n'a pas pu faire à cause de la guerre en Ukraine, alors que son deuxième mandat n'a pas vraiment commencé".
Une nouvelle séquence qui devrait passer, sans surprise, par un remaniement. Selon les informations de la radio au mois de février, le chef de l'Etat aurait déjà demandé une liste de noms à certains de ses proches, peut-être pour faciliter son choix le moment venu ? Elisabeth Borne ne serait pas menacée, mais son poste resterait tout de même soumis à l'adoption de la réforme des retraites.
D'après Le Parisien, cinq ministres sont particulièrement en danger et un remaniement est "inéluctable" avant l'été. Pourtant, au moment du choix, Emmanuel Macron pourrait avoir du mal à trancher, un de ses proches expliquant qu'il "a toujours la main qui tremble sur les choix humains". En attendant, ces cinq ministres sont sur la sellette et ils pourraient être les premiers à faire leurs cartons en cas de remaniement.