De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Florence Portelli, c’est surtout en tant que porte-parole de François Fillon que les Français ont pu la connaître. Mais avec Laurence Sailliet, elle est la deuxième femme à se porter candidate à la président des Républicains, dont l’élection aura lieu les 10 et 17 décembre.
Ces derniers jours, Florence Portelli a arpenté les médias pour faire entendre sa voix face au grand favori de l’élection, Laurent Wauquiez. A celui qui assure incarner le retour de la droite, elle rétorque qu’elle n’a jamais "déserté".
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Son engagement prend forme en 1996 lorsqu’à 18 ans, elle rejoint le RPR, dans la pure tradition gaulliste inspirée par son père. Un pied-noir opposé à l’Algérie Française, professeur de Science-Politique. Pourtant à l’époque, le RPR n’a pas bonne réputation chez elle. "Pour eux la droite c’était Pasqua et le racisme", commente-t-elle dans Le Nouvel Obs.
La chose publique est par ailleurs une affaire de famille chez les Portelli, son père est également élu LR, après être passé par l'UDF. Quant à son oncle, Serge Portelli, il est magistrat.
Portée par François Fillon et Valérie Pécresse
En 2014, Florence est élue maire de Taverny, dans le Val d’Oise. Pendant sa campagne, elle bénéficie d’un petit coup de pouce : François Fillon fait un passage dans sa ville. Pour la présidentielle de 2017, c’est elle qu’il choisit comme porte-parole.
Cela fait 5 ans que je soutiens @FrancoisFillon dans ses combats; je suis fière de mon choix pic.twitter.com/OyIxtABxnP
Même après le début du ‘’Pénélopegate’’, Florence Portelli ne lâche pas son candidat et continue de le défendre. Pour Manon Laporte, une de ses porte-paroles pendant la campagne, c’est un atout. « Elle ne pratique pas la langue de bois et se distingue par sa fidélité », commente-t-elle. Et gage que son franc-parler plaît, François Baroin la choisit comme une des sept porte-paroles des Républicains pendant la campagne des législatives.
Florence Portelli conserve aussi une proximité avec Valérie Pécresse, et est d’ailleurs conseillère régionale d’Île-de-France. Des liens qui semblent se resserrer dernièrement. La présidente de la région Île-de-France ne s’est pas officiellement prononcée pour sa candidature, mais Le Monde relève que plusieurs de ses proches soutiennent Florence Portelli.
Une envie de moderniser
Si Florence Portelli, assume pleinement d’avoir été porte-parole de François Fillon, c’est "seule" qu’elle se lance. "Elle s’en est détachée", assure Manon Laporte, précisant qu’elle est assez loin des positions de Sens Commun, émanation politique de La Manif Pour Tous. Pour convaincre qu’il faut lui confier les rênes de LR, Florence Portelli entend mettre en avant ses projets, soit un parti renouvelé : "Un parti attractif, c’est un parti avec des instances renouvelées et modernisées". Elle entend aussi passer par le local et remonter vers le national. Pour Manon Laporte, sa relation avec le terrain est un atout : "le franc-parler et l'expérience de terrain, c'est comme ça qu'elle arrive à convaincre les militants et les sympathisants. Au début, elle y croyait moyen, et puis elle a vu l’engouement."
Outre parler de fracture sociale et territoriale, ses soutiens saluent son envie de reprendre des thèmes laissés à la gauche. "Elle souligne avec justesse que la droite a trop longtemps laissé à la gauche des thèmes sur lesquels elle agit pourtant avec efficacité (en témoigne les résultats de la Région Ile-de-France) : la culture, l'éducation et l'environnement", ajoute Manon Laporte..