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Après deux mandats, Bertrand Delanoë s’apprête à laisser son siège de maire de Paris. En mars prochain, il devra en effet céder sa place mais cela n’a pas l’air de l’attrister outre mesure, au contraire. Mercredi, alors qu’il présentait pour la dernière fois ses vœux à la presse, le maire de la capitale a tenu à revenir sur sa plus grande réussite : le rajeunissement de Paris. "Je trouve que j’ai été un maire durant le mandat duquel les Parisiens ont été dynamiques pour faire des bébés", a-t-il expliqué avant de lâcher, visiblement fier de lui : "Je suis un maire aphrodisiaque". Une sortie qui n’a pas manqué de faire rire l’assemblée de journalistes alors présents.
Delanoë regrette ne pas avoir mis un terme aux habitats insalubresProfitant de ce dernier moment face à la presse, Bertrand Delanoë a poursuivi le bilan de son action en confiant son plus grand regret : l’insalubrité de certains habitats de la ville. "Nous pensions le faire en six ans mais au final, il en fallu dix. Et entre-temps, il y a eu des incendie et des morts", a-t-il déploré faisant notamment référence à l’incendie de l’hôtel Paris-Opéra qui a fait une vingtaine de morts en 2005. Outre son propre bilan, l’édile a également évoqué celui du président François Hollande. "C'est un propos résolu, courageux, déterminé, a déclaré le maire de Paris. C'est une bonne nouvelle pour la France car cela peut donner de l'efficacité au service du progrès social. On ne fait pas de progrès social avec des finances publiques en miettes", a-t-il estimé à propos du pacte de responsabilité présenté mardi par le chef de l’Etat.
Quant à son avenir, Bertrand Delanoë a confirmé qu’il avait l’intention "de se dégager de toute perspective de pouvoir".