De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
L'agenda politique de Xavier Bertrand est déjà bouclé. Le député-maire UMP de Saint-Quentin (Aisne) se tourne désormais vers les élections présidentielles, qui auront lieu en 2017. Invité ce dimanche de "BFM Politique" sur BFM TV avec Le Point et RMC, l'ancien ministre du Travail n'a pas caché son ambition de briguer l'Elysée dans un avenir proche.
Une ambition déjà affichée en janvier dernier
Questionné sur ses velléités politiques en vue du prochain scrutin présidentiel, la réponse de Xavier Bertrand s'est clairement portée vers l'affirmative : "Oui, c'est mon ambition". Une décision qui lui serait venue en 2008 en voyant "le courage de Nicolas Sarkozy" pendant la crise économique. Le député a également expliqué avoir délaissé les plateaux de télévision ces dernières semaines parce qu'il avait "besoin de silence" et de "quitter le tumulte médiatique " pour mieux préparer l'échéance de 2017. Une ambition présidentielle déjà afichée en janvier dernier, quand Xavier Bertrand avait révélé à L'Express s'être entretenu avec Nicolas Sarkozy. Face à l'ancien chef de l'Etat, il avait alors exprimé son intention de se poser en successeur de François Hollande à l'Elysée.
La rivalité Copé/Fillon évoquée
Devant nos confrères de BFM TV, Xavier Bertrand est également revenu sur les querelles internes au sein de l'UMP, faisant référence au conflit qui a opposé Jean-François Copé et François Fillon. En novembre 2012, le député-maire de Meaux s'était proclamé vainqueur à l'élection du président du parti. Le camp de l'ancien Premier ministre avait alors contesté les résultats, estimant que certaines voix provenant des fédérations n'avaient pas été comptabilisées par la COCOE (Commission d'Organisation et de Contrôle des Opérations Electorales) de l'UMP. Xavier Bertrand a depuis appelé à l'apaisement, déplorant l'attitude des deux hommes. "Moi je ne rentre pas dans cette logique-là, j'ai été un artisan de l'unité de ma famille politique, je ne changerai pas de stratégie", s'est-il démarqué, déplorant les affrontements à venir entre les deux camps : "il y a des militants, des adhérents qui sont écœurés" alors que les rivalités "semblent repartir de plus belle".
Concernant l'actualité politique avec notamment la nomination de Manuel Valls au poste de Premier ministre, Xavier Bertrand s'est montré très critique sur l'orientation de la politique générale redéfinie par l'Elysée. "Le vrai problème c'est François Hollande, les Français ne sont pas dupes", a-t-il dénoncé sur la chaine d'information en continu.