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Les militants décideront. Après s’être écharpés au cours d’une véritable guerre des chefs à l’automne dernier, Jean-François Copé et François Fillon sont finalement tombés d’accord lundi. Pour éviter de nouveaux affrontements autour de l’élection du président de l’UMP, l’ancien Premier ministre et le maire de Meaux ont en effet choisi de s’en remettre aux militants pour décider ou non de la tenue d’un nouveau vote. Et alors que ces derniers ont d’ores et déjà indiqué plus ou moins officiellement qu’ils étaient majoritairement opposés à un nouveau scrutin, l’entourage de Jean-François Copé a rapporté que les deux hommes se sont rencontrés à l’Assemblée "dans un esprit de consensus et un très bon climat".
Les militants craignent un nouveau psychodrame
De son côté, Xavier Bertrand, l’ancien ministre de l’Education nationale, a regretté qu’à chaque fois que les ténors de l’UMP posent la question "voulez-vous revoter pour la présidence du parti?" lors des réunions militantes, seules "deux ou trois mains se lèvent". Un constat partagé par Bruno Le Maire qui déplore, lui aussi, le manque d’engouement des adhérents pour cette question lors des réunions publiques organisées par l’UMP à travers la France. Et alors que le spectre de la guerre des chefs à l’UMP semble encore hanter les militants qui ne souhaitent visiblement pas prendre le risque de revivre ce psychodrame, Laurent Wauquiez semble être le seul ténor du parti favorable à la tenue d’un nouveau vote. Selon lui, l’UMP rencontre actuellement un "problème de leadership" qu’il convient de régler par l’élection d’un nouveau chef.
Quant à la tenue d’un éventuel nouveau scrutin, l’entourage de Jean-François Copé a précisé qu’il aurait lieu "dans la dernière semaine de juin". Les deux ténors entendent en effet profiter d’une consultation prévue de longue date pour soumettre leurs questions relatives aux nouveaux statuts de l’UMP aux adhérents du parti. Ceux-ci prévoient, entre autres, une "primaire ouverte" en 2016 et ce, en vue des élections présidentielles de 2017.