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François Fillon, Jean-François Copé... Leurs personnalités sont clairement différentes, mais qu'en est-il de leurs programmes ? Planet.fr fait le point pour vous, et vous propose de jouer au jeu des sept différences.
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L'héritage de Nicolas Sarkozy

© AFPFrançois Fillon et Jean-François Copé se revendique tous deux de l'héritage de Nicolas Sarkozy. Mais pas dans la même mesure !

Quand Jean-François Copé affirme un soutien sans limite à l'ancien président de la République, annonçant même qu'en cas de retour de Nicolas Sarkozy en 2017, il laisserait la place bien volontiers, François Fillon, lui, bien que solidaire de son bilan, ne promet pas qu'il sortirait de la course si cela devait être le cas.

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Leur relation avec les autres partis

© AFPDans sa profession de foi, Jean-François Copé garde le même cap vis-à-vis des autres partis que lors des dernières élections. Il refuse le "front républicain". Il explique ainsi que "jamais je ne vous appellerai à voter pour les socialistes alors qu'ils s'allient sans scrupule à une extrême-gauche qui n'a rien à envier à l'extrême-droite". Il reste donc sur sa position du "ni-ni".

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De son côté, François Fillon est moins catégorique. S'il avait appelé à voter contre le Front national pour les cantonales de 2011, il n'est pourtant pas un partisan du "ni-ni". En attendant, il estime qu'il faut "retrouver la confiance des électeurs du Front national qui se sont détournés de nous".

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Le futur de l'UMP

© AFPLes deux hommes sont d'accord sur une chose : il faut redonner à l'UMP une dimension suffisante pour affronter les municipales de 2014.

Mais chacun a sa façon de voir ce renouveau. Jean-François Copé souhaite faire de l'UMP "un parti d'action et de service" qui pourrait offrir "du soutien scolaire, de l'appui aux victimes de la délinquance, de l'aide aux créateurs d'entreprises et à la recherche d'emploi" et de l'aide pour la "lutte contre la solitude".

Pour François Fillon, le renouveau du parti se fera par la discipline. Il faudra suivre la "ligne" du parti : "toutes les sensibilités doivent pouvoir s'exprimer, mais une fois la ligne politique adoptée, chacun devra la respecter".

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Leur personnalité

© AFPLorsque l'on voit et qu'on entend François Fillon et Jean-François Copé, une différence majeure saute aux yeux : leur personnalité.

D'un côté, Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP, souhaite la mise en place d'une "droite décomplexée", et ne s'encombre pas du "politiquement correct". François Fillon, lui, avec sa stature d'homme d'Etat, semble suivre une voie plus traditionnelle du gaullisme.

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L'Europe

© AFPFrançois Fillon n'a pas toujours été un Européen convaincu. Dans sa profession de foi, il avoue ainsi qu'"en 1992, j'ai voté contre le traité de Maastricht. Hier comme aujourd'hui, je milite pour une Europe politique qui décide et agit".

De son côté, Jean-François Copé n'évoque pas particulièrement le sujet, mais en 1992, le secrétaire général de l'UMP et Maire de Meaux avait voté oui au traité de Maastricht.

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Sur l'immigration et l'intégration

© AFPLa profession de foi de Jean-François Copé évoque sa position en ce qui concerne l'immigration et l'intégration. Il n'hésite pas à rappeler qu'il était en faveur de la loi interdisant le port de la burqa. Il explique également qu'il souhaiterait "la suppression de l'aide médicale d'Etat pour les clandestins sauf pour les urgences".

François Fillon n'aborde pas vraiment le sujet, et n'expose donc pas quelles seraient ses mesures en terme d'immigration et d'intégration.

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L'écologie

© AFPDepuis longtemps, François Fillon affirme que l'écologie a une place importante dans sa politique. D'ailleurs déjà, en 2010, lors d'un déplacement dans une usine du Maine-et-Loire, il avait affirmé que "l'écologie est plus que jamais au cœur de notre projet. La croissance verte est un levier pour relancer notre économie". Cette fameuse "croissance verte" est abordée par François Fillon dans sa profession de foi.

De son côté, Jean-François Copé n'en parle absolument pas.

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