De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Un nom qui en dit long sur ses relations. Depuis le décès de Jacques Chirac, survenu le 26 septembre dernier, de nombreux hommages à son égard sont effectués et différentes anecdotes ressurgissent. En voici une plutôt amusante que Michel Denisot relate dans son livre Brèves de vie (Ed. fayard 2014), consacré à l’ancien Chef de l'État. L'animateur de 74 ans, qui a bien connu Jacques Chirac, y livre quelques confidences. L’une d’elles est consacrée à son chien.
"C'est Giscard qui me l'a offert"
En 1992, lors d’un dîner organisé à l’hôtel de ville de Paris, où est convié Michel Denisot, le présentateur télé se retrouve en compagnie de Jacques Chirac, rapporte Gala.
Celui-ci lui l’interroge alors : "Michel, vous ne connaissez pas mon chien ?" "Ne lui connaissant pas de passion particulière pour les animaux domestiques", l’animateur reste surpris. C’est alors que l’ancien président de la République demande à ce qu'on emmène son animal de compagnie qui "se met à batifoler dans le bureau". Jacques Chirac l’appelle "d’un ton autoritaire" :"Ducon ! Ducon !". Interloqué, Michel Denisot lui pose donc cette question : "Vous l'avez appelé Ducon ?" Ce à quoi l’ex-chef de l'État répond : "Oui, c'est Giscard qui me l'a offert."
Un journaliste du Monde a d’ailleurs partagé un extrait de l’ouvrage via son compte Twitter.
Cette anecdote avait par ailleurs d’ores et déjà été racontée par Jacques Chirac lui-même, il y a quelques années, à son confident Jean-Luc Barré. "Un jour, sans doute par un souci momentané de se montrer aimable à mon égard, il m'annonce qu'il a décidé de m'offrir un de ses jeunes chiens. À mon contact, (ndlr la chienne) s'est comme métamorphosée". L'animal est en effet très vite devenu incontrôlable et s'est mis à sauter partout.
"Elle s'était chiraquisée, en quelque sorte. Giscard a dû la trouver très mal élevée et regretter son cadeau. Je n'ai pas le souvenir qu'il m'en ait fait d'autres !"
Chirac/Giscard : une relation ambigüe
S’"ils avaient des relations extrêmement étroites, il ne faut pas oublier que Chirac a laissé tomber Chaban-Delmas au profit de Giscard d’Estaing pendant la présidentielle. Et que le soutien de Chirac a boosté Giscard d’Estaing, il a fait près de 30 % au premier tour, c’est inimaginable aujourd’hui", note Gérard Longuet, sénateur de la Meuse dans les colonnes de Public Sénat.
Selon lui, leur relation s’est par ailleurs dégradée rapidement pour "deux raisons : politique d’abord, l’entourage de Giscard d’Estaing n’étant pas du tout gaulliste. Et puis il y avait surtout un manque de compréhension, un problème de comportement : Giscard a considéré qu’il avait fait Chirac, et Chirac considérait, pas forcément à tort, qu’il avait fait Giscard".