
Son temps de parole à la télévision dépasse légèrement celui de ses prédécesseurs, mais cette visibilité accrue s'explique aussi par l'évolution des médias et la transformation de la consommation de...
C’est une comparaison pour le moins étonnante et qui ne manque pas d’humour. Alors qu’il faisait l’objet d’un sujet pour I>Télé dans les couloirs du Parlement européen, Jérôme Lavrilleux ne s’est pas abstenu de revenir sur l’affaire qui agite la sphère politico-médiatique. Alors que l’ensemble de l’UMP demande la tête du secrétaire général de l’Elysée, celui qui a été reconduit à la porte du parti a livré une analyse bien différente de celles de ses ex-collègues.
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En effet, ce dernier explique : "Il y a un déjeuner entre Gaston Lagaffe et Iznogoud. Gaston Lagaffe c'est un personnage sympathique mais qui est gaffeur, j'ai l'impression que c'est un peu Jean-Pierre Jouyet". Poursuivant dans sa comparaison, Jérôme Lavrilleux n’a pas mâché ses mots pour désigner François Fillon, l’ennemi de son mentor Jean-François Copé.
"Iznogoud c'est un petit peu François Filllon, celui qui a toujours rêvé d'être calife à la place du calife et qui visiblement était prêt à utiliser toutes les méthodes" a-t-il déclaré. Conservant une dent contre l’ancien Premier ministre, l’homme par lequel le scandale Bygmalion en a remis une couche : "Il y avait une sorte d'obsession chez François Fillon d'essayer d'atteindre Nicolas Sarkozy par des méthodes qui sont loin du débat d'idées". Indéniablement, Jérôme Lavrilleux est plus sévère avec "Izongoud" qu’avec "Gaston Lagaffe".
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