De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Depuis le vendredi 17 juillet 2020, les dirigeants des 27 pays membres de l'Union européenne sont réunis à Bruxelles pour élaborer un plan de relance post Covid-19. Après quatre jours de négociations fastidieuses, les discussions ont été suspendues à 6 heures ce lundi matin et elles reprendront à 16 heures ce même jour. L'objectif du sommet est de trouver un plan pour limiter les impacts de la récession historique qui se profile à cause de la crise sanitaire.
Le président du Conseil européen et médiateur, Charles Michel, est en charge de trouver un compromis qui satisfera tous les États-membres… Ce qui s'avère encore plus compliqué que prévu ! Ce plan de relance se base sur la proposition d'une aide de 500 milliards d'euros pour les pays les plus touchés par le coronavirus. Cette initiative prise par Emmanuel Macron et Angela Merkel est loin de faire l'unanimité. D'après les informations de l'hebdomadaire Le Point, des pays comme la Finlande, les Pays-Bas, la Suède, le Danemark ou encore l'Autriche bloquent tout accord depuis le début du Conseil.
Plan de relance : Emmanuel Macron épuisé, avachi dans son fauteuil
Un combat qui semble épuiser le chef de l'État français. La photographe officielle de l'Élysée, Soazig de la Moissonnière, a publié une photographie d'Emmanuel Macron sur son Instagram. Loin des portraits officiels et des mises en scène habituelles, le président de la République apparaît avachi sur le fauteuil du Bureau France au Conseil européen. Ce cliché a été pris à 9h38 le samedi 18 juillet 2020, juste avant la reprise des discussions.
Dans les commentaires, des dizaines de personnes lui souhaitent bon courage et le soutiennent face à la réticence de certains membres du Conseil… En effet, Emmanuel Macron a montré sa colère lors d'un repas ce dimanche.
Plan de relance : Emmanuel Macron en colère après les "États frugaux"
Le dimanche 19 juillet 2020, le dirigeant français a interpellé ses homologues lors du dîner. Il dénonce l'inflexibilité de certains États. Selon lui, les pays dits "frugaux", à savoir les Pays-Bas, l'Autriche, la Suède et le Danemark, font preuve de mauvaise volonté et d'incohérence. La Finlande s'est joint à ces quatre pays qui refusent de donner leur feu vert.
D'après Le Point, le chef de l'État a particulièrement dénoncé la rigidité de Mark Rutte, Premier ministre néerlandais, et de Sebastian Kurz, chancelier autrichien. Ce dernier, forcé de quitter la table pour répondre à un appel, a essuyé une remarque d'Emmanuel Macron, agacé par ce comportement. Lors de sa prise de parole, il a rappelé que ce sera à la France et à l'Allemagne de financer ce plan de relance "quand les frugaux ne font aucune concession", raconte une source proche.
Plan de relance : les pays de l'Est également réticents
Selon Le Figaro, ce sommet est un "revers" pour l'union franco-allemande, qui croyait que sa puissance permettrait de parvenir à un compromis simple et efficace. En plus de l'inflexibilité des États dits frugaux, certains pays de l'Est donnent également du fil à retordre à Emmanuel Macron et Angela Merkel. La Pologne et la Hongrie notamment, ont des exigences en ce qui concerne l'urgence climatique ou "la conditionnalité sur l'État de droit et la menace qu'elle fait peser sur les fonds qu'ils touchent sur l'UE", écrit le quotidien. Pas sûr que le président français et la chancelière allemande parviennent à leurs fins d'ici la clôture de la réunion…