De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Une polémique de plus à son actif. Nadine Morano s’est plusieurs fois illustrée malgré elle par ses propos polémiques. Et l’eurodéputée Les Républicains vient une fois encore de le faire. Samedi soir sur le plateau d’On n’est pas couché, l’ancienne ministre sous François Fillon a en effet pointé l’actuelle politique migratoire de la France : "Il faut garder un équilibre dans le pays, c'est-à-dire sa majorité culturelle. Nous sommes un pays judéo-chrétien, le général de Gaulle le disait, de race blanche, qui accueille des personnes étrangères. (...) Je n'ai pas envie que la France devienne musulmane".
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"C'est vous et moi, je suis désolée"
Des propos qui ont aussitôt fait réagir les chroniqueurs de l’émission. Laurent Ruquier a ainsi demandé : "Ca veut dire quoi, ‘pays de race blanche’ ?". Et Nadine Morano de répondre tout de go : "C'est vous et moi, je suis désolée". Une explication qui n’a pas convaincu les autres personnes présentes sur le plateau. Aussi, Léa Salamé a à son tour pris la parole pour faire remarquer à l’ancienne ministre que ses propos avaient très certainement heurté les téléspectateurs antillais qui la regardent. Piquée, l’ex-membre du gouvernement s’est alors reprise en évoquant cette fois-ci la France comme étant un pays "à majorité de race blanche". De quoi provoquer un nouveau tollé dans l’émission.
"Le problème, c'est qu'aujourd'hui en 2015 vous fassiez encore cette distinction ! Il y a des gens qui ne sont pas de peau blanche et qui sont autant français que vous et moi. C'est incroyable d'entendre ça !", s’est emporté Laurent Ruquier. "Si vous voulez être présidente de la République un jour, n'utilisez plus jamais le mot race, parce que c'est indécent", a quant à lui conseillé Yann Moix à Nadine Morano. "C'est un mot qui est dans le dictionnaire, je en vois pas en quoi il est choquant", lui a répliqué cette dernière. Mais les critiques les plus virulentes sont venues un peu plus tard sur la toile, et notamment sur Twitter.
Une voix s’est cependant élevée pour soutenir Nadine Morano. Dimanche, Marine Le Pen, la présidente du Front National a en effet déclaré au micro du Grand Jury : "Elle citait des propos du général de Gaulle, n'allons pas chercher des polémiques là où il n'y en a pas".