De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
- 1 - La dictature sanitaire d'Emmanuel Macron : une conquête de l’Élysée qui traduit son appétence pour le pouvoir absolu
- 2 - Dictature sanitaire : Emmanuel Macron s’entoure de personnes dociles et nouvelles en politique
- 3 - Dictature sanitaire : le début de l’épidémie de CoVid-19 en février 2020 est une aubaine
Stéphane Gayet est médecin des hôpitaux au CHU de Strasbourg. Infectiologue, hygiéniste, il travaille notamment sur les risques associés aux soins dans l'Unité d'éthique clinique.
La dictature sanitaire d'Emmanuel Macron : une conquête de l’Élysée qui traduit son appétence pour le pouvoir absolu
Emmanuel Macron est au bas mot un homme atypique. Depuis son enfance, il révèle un potentiel élevé et sa vie est jusqu’ici jalonnée et marquée par une série d’opportunités qu’il a su saisir. Il est l’exemple type du très bon élève qui réussit tout ce qu’il entreprend. Son parcours brillant ne pouvait pas faire de lui un homme modeste, inhibé ou indécis. Quelques personnes l’ont fortement marqué et influencé, particulièrement sa grand-mère maternelle, madame Brigitte Auzière née Trogneux (qui deviendra Brigitte Macron), Paul Ricoeur, Alain Minc et Jacques Attali. En fin de quinquennat d’un François Hollande pusillanime, Emmanuel Macron, qui ne manque ni d’audace ni de confiance en lui, saute sur l’opportunité de se présenter à l’élection présidentielle, exceptionnellement servie par l’affaire François Fillon.
"Depuis toujours, Emmanuel Macron affirme son appétence de pouvoir absolu" - Stéphane Gayet
La création d’un mouvement politique portant ses initiales et une campagne électorale flamboyante, surréaliste et même messianique le portent vers un succès historique à l’âge de 39 ans. Le 7 mai 2017 au soir, lors de son allocution inaugurale, Emmanuel Macron commence à se dévoiler en affirmant sa volonté d’être un président jupitérien. Dans la mythologie romaine, Jupiter est le dieu principal qui commande le ciel, la lumière du jour, la foudre et le tonnerre. Une direction jupitérienne est dominatrice et impérieuse. Il affirme ainsi son appétence de pouvoir absolu, qu’il ne démentira pas.
Dictature sanitaire : Emmanuel Macron s’entoure de personnes dociles et nouvelles en politique
Emmanuel Macron séduit et va même jusqu’à subjuguer. Son esprit vif et agile, ses facultés cognitives, sa jeunesse, sa remarquable habileté langagière et sa maîtrise de l’anglais en font un personnage que l’on admire. Il sait s’entourer de personnes à la fois brillantes et à lui inféodées. Le choix d’Édouard Philippe en est un exemple typique. Dès le début de son quinquennat, Emmanuel Macron montre qu’il est le chef suprême et qu’il entend le rester. Dans ce domaine, il dépasse ses prédécesseurs. Sans coup d’éclat ni écarts de langage ou d’humeur, il s’impose avec autoritarisme et concentre de fait tous les pouvoirs ; ce type de fonctionnement est permis par la cinquième République, du moins dans la mesure où le Premier ministre, le gouvernement et le parlement (surtout l’Assemblée législative) lui sont acquis.
"La situation actuelle de dictature apparaît légitime parce qu'elle n'est pas née d'un putsch" - Stéphane Gayet
Cette situation de concentration de tous les pouvoirs entre les mains d’un individu correspond à la définition de la dictature. Mais elle paraît légitime puisque le président et les députés ont été élus démocratiquement. Il n’y a pas eu de putsch, il ne s’agit pas de fascisme. Cependant, au travers d’actions qui lui sont défavorables, le peuple perçoit assez tôt qu’il n’est ni considéré, ni respecté, ni traité de juste façon en regard de la classe supérieure. Les inégalités sociales se creusent. Une accumulation de décisions pénalisantes met le feu aux poudres et de la gronde naît le mouvement des gilets jaunes en octobre 2018. Ce mouvement s’étoffe et se prolonge en 2019 ; la mobilisation des forces de l’ordre est massive, intense et la répression est musclée, à l’origine de dommages corporels à répétition qui échauffent les esprits.
Dictature sanitaire : le début de l’épidémie de CoVid-19 en février 2020 est une aubaine
Emmanuel Macron sait pertinemment qu’il est le chef des armées. L’arrivée de l’épidémie de CoVid-19 en France est une opportunité inespérée de durcir son pouvoir. Tout commence le 17 mars 2020 avec une décision brutale post-électorale de confinement généralisé et obligatoire, très vite suivie le 23 mars de la promulgation de la loi n° 2020-290 pour faire face à l'épidémie de CoVid-19 : l’état d’urgence sanitaire qu’elle instaure est le début officiel de toute une série de textes réglementaires (mais aussi législatifs) qui transforment le peuple français en une population surveillée, tracée, contrôlée, entravée, empêchée, et sanctionnée. Fini, le mouvement des gilets jaunes. Le président de la République annonce l’état de guerre et crée un Conseil de défense. Depuis mars 2020, les Françaises et les Français ne reconnaissent plus leur pays ni leur époque. Comme elles sont loin les trente années glorieuses d’après-guerre. Confinements, déconfinements, reconfinements, couvre-feux, laissez-passer… Celles et ceux qui cherchent à comprendre perçoivent assez vite qu’Emmanuel Macron décide de tout. D’où l’émergence de l’expression dictature sanitaire qui commence à se répandre et englobe deux notions : elle est sous-tendue par une crise sanitaire et elle comporte avant tout des mesures sanitaires.
"Dans une dictature, il y a d’un côté la concentration des pouvoirs, d’un autre côté la ligne directrice qui est suivie" - Stéphane Gayet
Un Conseil scientifique est constitué, mais il n’est que consultatif et plusieurs de ses membres ont des conflits d’intérêts qui devraient les empêcher d’y siéger. Dans une dictature, il y a d’un côté la concentration des pouvoirs, d’un autre côté la ligne directrice qui est suivie. Celle-ci et la force avec laquelle elle est imposée confirment la justesse de l’expression. Il faut selon elle que la population française soit convaincue que cette épidémie est redoutable, qu’elle tue, qu’elle sature les hôpitaux, les médecins et les infirmières, que son virus est partout y compris dans l’air, qu’aucun médicament à visée curative n’est efficace et qu’en fin de compte les seules choses à faire sont l’application des mesures physiques préventives et l’hospitalisation des cas graves, en attendant les vaccins qui seront la seule et unique façon de contrôler et faire régresser l’épidémie.
C’est la doxa officielle qu’il n’est pas question de contester ni même de discuter. Celles et ceux qui la réfutent sont des complotistes. Pourtant, les publications internationales faisant état des traitements curatifs efficaces sont légion : hydroxychloroquine, azithromycine, clarithromycine, Artemisia annua, ivermectine, clofoctol et d’autres encore…, en plus des substances activant l’immunité (zinc, vitamine D…). Refusant de reconnaître l’efficacité de ces produits, les autorités de santé empêchent les médecins d’en prescrire – en les présentant à la fois comme inefficaces et dangereux - et les contrevenants sont inquiétés. Il est facile de comprendre qu’il existe un mot d’ordre supranational, étant donné que l’on retrouve une situation très similaire dans d’autres pays.
Que d’approximations et même de contrevérités officielles. Les médias publics et les médias privés recevant un financement public sont contrôlés et doivent être fidèles à la doxa. Il y a, pour celles et ceux qui se donnent la peine de faire des recherches sérieuses et d’approfondir les questions d’épidémiologie, de microbiologie et d’infectiologie, une indiscutable discordance entre les vérités factuelles - aussi scientifiques que possible - et le discours officiel qui est tenu en haut lieu et relayé par les médias obéissants. Sans parler des effets indésirables des vaccins et de la méconnaissance totale de leurs conséquences à long terme, tout ceci avec un désengagement de la responsabilité des laboratoires pharmaceutiques et des autorités de santé.
C’est cela, le constat que l’on peut faire de façon froide, objective et dépassionnée aujourd’hui.