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A une semaine du premier scrutin municipal le 23 mars,  les maires de sept villages ruraux de l'Aveyron ont présenté leur démission collective à la préfecture de Rodez. Ils espèrent ainsi attirer l'attention sur les difficultés financières, nées d'une division au sein de leur communauté de communes.

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Une démission collective qui traduit un ras-le-bol parmi les petites municipalités de l'Aveyron. Les maires de Castanet, Boussac, Colombiès, Moyrazès, Pradinas et Sauveterre-de-Rouergue, sept villages ruraux du département, ont annoncé samedi 15 mars leur départ de leurs fonctions respectives, à une semaine des élections municipales.  " C'est une façon d'exprimer notre ras-le bol, de marquer le coup " a expliqué Claude Bou, l'un des maires démissionnaires du village de Castanet et président de la CCPB (Communauté de communes de Pays baraquevillois). Les édiles démissionnaires pointent les problèmes financiers rencontrés qu'ils rencontrent au quotidien et qu'ils attribuent à une scission dans cet organisme regroupant 5 000 habitants.

Appel à l'Etat

Selon les sept élus aveyronnais, les difficultés financières ont débuté après le départ de trois communes Baraqueville (3000 habitants), Manhac (700 habitants) et Camboulazet (370 habitants) de la CCPB. Les trois villages ont rejoint la communauté d'agglomération du Grand Rodez. Une situation précaire pour les maires démissionnaires, qui avaient déjà écrit et manifesté pour exposer ces problèmes financiers. En vain. Les édiles se tournent désormais vers l'Etat, lui réclamant " des mesures exceptionnelles ". Ils redoutent en effet une programmation des " hausses inadmissibles des impôts locaux " dans les années à venir.

Vidéo du jour

Le coup de gueule collectif ne devrait cependant pas recevoir une suite politique rapide, la préfecture de Rodez disposant d'un délai d'un mois maximum pour valider ou non leurs démissions.