La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
"Un Etat totalement en faillite". C’est en ces termes que Michel Sapin a évoqué la situation économique de la France dimanche. Des propos que le ministre du Travail a aussitôt tenu à rectifier, assurant qu’ils ne reflétaient pas le fond de sa pensée et qu’il avait simplement voulu ironisé sur cette formule prononcée en 2007 par François Fillon. Mais même si le membre du gouvernement s’est empressé de corriger le tir, les réactions n’ont pas manqué de pleuvoir. Ainsi, Valérie Pécresse, l’ancienne ministre du Budget (UMP) lui a demandé de "mettre en conformité les actes du gouvernement avec ses déclarations" et ce, "en présentant un collectif budgétaire avec une prévision de croissance réaliste et en s’engageant résolument dans une baisse des dépenses publiques".
Juppé s’en mêle
Fort de ces propos maladroits, l’ancien Premier ministre Alain Juppé (UMP) a assuré ce lundi au micro de RTL que la France n’est "pas en faillite, elle est tout a fait en situation aujourd’hui d’assumer ses engagements financiers, notamment de payer ses fonctionnaires". Le maire de Bordeaux a poursuivi : "La situation est extrêmement préoccupante et j’attends avec beaucoup de curiosité comment les 60 milliards d’économies budgétaires que le président de la République nous annoncés pour les cinq prochaines années vont être réalisés". Et de prévenir : "Les mises en chantier de logement sont en train de s’effondrer. Et ça, c’est un risque de dizaines de milliers de suppressions d’emplois dans les mois qui viennent".