De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Marion Maréchal-Le Pen a pris la parole jeudi à l’Assemblée nationale contre la proposition de loi socialiste sur l’extension du délit d’entrave à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) aux sites internet de "désinformation".
Réagissant aux propos de Catherine Lemorton, présidente PS de la Commission des Affaires sociales, sur les grossesses non désirées, la députée Front national a mentionné son propre cas comme exemple pour son argumentaire. ''Ne vous en déplaise, et je me permets cette impudeur parce qu'elle est de notoriété publique, vous avez devant vous un accident qui se vit bien et qui préfère aujourd'hui être devant vous à vous dire vos vérités, plutôt que d'avoir été avortée", a-t-elle déclaré devant l'Assemblée
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Une histoire de famille
Un argument surprenant pour une intervention parlementaire. En parlant de sa naissance comme d’un "accident", Marion Maréchal-Le Pen a fait référence à son histoire familiale révélée par L’Express en 2013. Son père biologique est Roger Auque, un journaliste décédé en 2014, qui ne l'a jamais reconnue et qu'elle a rencontré pour le première fois alors qu'elle était adolescente.
Contre le projet de loi de Laurence Rossignol, la ministre des Familles, la petite-fille de Jean-Marie Le Pen a voulu mettre en avant l’idée selon laquelle l’IVG n’était pas la seule solution à une grossesse non désirée, traitant les députés de la majorité de "féministes ringardes". Mais sur cette question, les positions divergent à l'intérieur du parti Front national. Marine Le Pen, candidate FN à l’élection présidentielle et tante de la députée du Vaucluse, a annoncé que si elle était élue, elle ne reviendrait pas sur le droit à l’avortement ni sur son remboursement intégral.
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