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Lors de l’Université d’été du Front national à Marseille le week-end dernier, Marine Le Pen a multiplié les charges verbales contre l’immigration, parlant même de celle-ci comme un "fardeau".
Mardi sur RMC/BFMtv, elle déclarait, à propos de l’afflux de migrants en Europe, ne pas croire que ces personnes soient en majorité des réfugiés. "J’en veux pour preuve les images que je vois à la télévision. Moi, j’ai vu les images des clandestins qui descendaient, qui étaient emmenés en Allemagne de la Hongrie, etc. Eh bien, sur l’ensemble de ces images, il y a 99 % d’hommes. Il y a une ultra minorité de familles.", a-t-elle déclaré.
"Moi je pense que des hommes qui quittent leur pays pour laisser leur famille là-bas, ça n'est pas pour fuir la persécution. C'est évidemment pour des raisons économiques.", a-t-elle renchéri.
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Au total, 72 % sont des hommes
Cependant, ce pourcentage avancé est quelque peu contredit par les statistiques. Comme l’indique RTL, d’après le Haut commissaire de l’Agence des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR), "il s’agit principalement d’une crise de réfugiés et non pas seulement d’un phénomène migratoire."
Toujours selon les chiffres de l’UNHCR, lors des arrivées de migrants en Italie, Grèce, Espagne et à Malte, il apparaît que 72 % sont des hommes, 13 % des femmes et 15 % des enfants. La présidente du Front national a donc bien raison de dire que les hommes sont majoritaires, mais se trompe dans la proportion.
De plus, selon le Fond des nations unies, dans les embarcations de fortune qui quittent les côtes libyennes, la proportion de femmes et d’enfant tend à s’accroître.
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