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L’ancienne rémunération hallucinante de cette secrétaire d’Etat : plus de 500 000 euros par an
C’est l’un des nouveaux visages du gouvernement. Arrivée le 16 octobre dernier à la suite du remaniement, Agnès Pannier-Runacher est la nouvelle secrétaire d’Etat à l’Economie. Ce n'est vraisemblablement pas l'attrait de la rémunération qui convaincu cette énarque de 44 ans d'accepter cette fonction. Celle qui est également diplômée d’HEC percevra 114 000 euros brut par an, soit cinq fois moins que ses revenus dans le privé comme le révèle le journaliste Vincent Jauvert dans L’Obs.
Avant d’intégrer le gouvernement, la secrétaire d’Etat a bâti une solide carrière dans le privé qui lui rapportait plus de 500 000 euros par an, indique le journaliste. Des rémunérations qui à ce jour ne sont pas encore publiées sur le site de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique. Pour autant, Vincent Jauvert détaille les revenus qu'elle a perçu en tant que d irectrice générale déléguée de la Compagnie des Alpes : 413 000 euros en 2017.
Mais ce n’est pas la seule casquette d’Agnès Pannier-Runacher. Membre du conseil d’administration chez Bourbon, spécialiste des services maritimes à l'offshore pétrolier, et aussi chez Elis, un géant de la location et de l'entretien d’articles textiles et d’hygiène, elle bénéficiait des rémunérations émanant de ses jetons de présence. Respectivement, 45 000 euros et 57 500 euros pour l’année 2017, précise Vincent Jauvert.
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L’ancienne rémunération hallucinante de cette secrétaire d’Etat : d'autres revenus inconnus
D’après le journal, le montant de ces revenus serait du même ordre depuis au moins les cinq dernières années. A cela s'ajoute une rémunération en tant qu’administratrice de plusieurs filiales d’Eiffage dont les montants ne sont pas publics, explique Vincent Jauvert.
Evidemment, Agnès Pannier-Runacher a démissionné de toutes ces fonctions lors de son arrivée dans la nouvelle équipe gouvernementale. Néanmoins, ayant intégré le ministère de l’Economie, ses liens avec ces grands groupes soulèvent la question de potentiels conflits d’intérêts. Pour éviter cela, une liste des entreprises pour lesquelles elle devra se déporter doit être établie avec la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, selon les informations du journaliste.