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La séquence a fait le tour du web. Lors de l'Emission Politique jeudi dernier sur France 2, François Fillon s'était retrouvé face à la romancière Christine Angot. Cette dernière l'avait violemment attaqué, lui reprochant le maintien de sa candidature en dépit des nombreuses affaires et des soupçons de corruption dont il fait l'objet.
La romancière avait alors été moquée sur les réseaux sociaux, les internautes lui reprochant un ton agressif et des paroles creuses. Christine Angot a tenu à répondre aux critiques dans les colonnes de Libération, ce lundi.
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Celle qui est également chroniqueuse dans le quotidien explique qu'elle a failli refuser de participer à l'émission : "France 2 a téléphoné à un ami, une semaine avant l’émission. Ma première réaction a été de dire non. Ça me paraissait trop dur, mais en même temps j’avais envie d’accepter car je savais que je serais à la fois seule et pas seule (...) Je ne réfléchis jamais sur le moment. Je réfléchis après. Sinon je ne le fais pas. Mon texte était écrit à la virgule près. Les trois premières phrases me sont venues au dernier moment." Elle affirme que son texte n'a pas été relu par la chaîne publique avant d'entrer sur le plateau.
"J'avais face à moi un professionnel du débat"
Elle explique ensuite ne pas regretter d'avoir participé à cette séquence d'anthologie. "Je voulais mettre des mots sur un état d’esprit. En revanche, je n’ai aucun sens de la repartie. Et j’avais face à moi un professionnel du débat (...) Quand il a dit ' je constate que vous n’avez pas rendu le bracelet', j’aurais dû répondre 'oui, mais je n’ai pas rendu le service' qu’on attendait de moi en échange."
Interrogée sur son ton agressif pendant le débat, elle s'étonne : "Moi, agressive ? Ce qui était violent était la situation que je décrivais ! Pas moi. Allez voir les gens quand ils sont devant leur télé ! Ecoutez-les ! J’ai juste fait en sorte que ce qu’on prend pour du silence ne soit pas du vide. Alors que lui, Fillon, quand il est poussé vers son vide, il ne dit rien, il renverse la situation. Quand il est accusé, il accuse Hollande. Il rend les costumes, et hop c’est effacé. Alors beaucoup de gens ont l’impression d’être pris pour des imbéciles."
La romancière explique enfin avoir reçu beaucoup de messages "qui (lui) disent ' vous avez parlé pour nous ', et qui ne viennent pas seulement d’artistes, loin de là".
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