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On sentait François Hollande tendu face à Gilles Bouleau et David Pujadas, jeudi après-midi. Le président, dont les sondages sont toujours très bas, répondait pour la dernière fois à cette interview annuelle du 14 juillet. D'emblée, les journalistes ont évoqué le cas d'Emmanuel Macron, qui pourrait se présenter à l'élection présidentielle de 2017.
Après s’être fendu d’un indolent "ce n’est pas le plus important", le chef de l’État a admis qu’il était "utile" d’aller "à la rencontre des citoyens" comme le fait le ministre de l’Économie. Toutefois, il a froidement ajouté qu’il y avait "des règles à respecter", et que la première était "l’esprit d’équipe". Quand Gilles Bouleau lui a demandé s’il ne se sentait pas visé lorsqu’Emmanuel Macron parlait de "promesses non tenues", le président a rétorqué : "Ceux qui n’ont pas tenu leurs promesses, ce sont ceux qui m’ont précédé".
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Brexit et cheveux
"Vous n’y êtes plus, vous n’avez plus les avantages de la nouvelle situation". François Hollande est catégorique sur le Brexit, et maintient sa position par rapport à l’Union Européenne. Avant le référendum, il avait averti les Britanniques du risque économique qu’ils prenaient. "C’est leur choix, mais je ne veux pas que ça ait de conséquences". Il a ensuite exposé ses projets pour améliorer l’UE, notamment avec la création d’un "budget de la zone euro".
S’excusant par avance de la "futilité" de sa question, Gilles Bouleau a enfin évoqué la polémique concernant le salaire onéreux du coiffeur de l’Élysée. Le Canard Enchaîné avait dévoilé mercredi le montant de son salaire : 9 895 euros brut. Le président, qui a assuré "entendre ce que cela peut représenter", a rebondi en mentionnant ses réussites : la "diminution des effectifs" et des dépenses générales sous son quinquennat pour le train de vie de l'Elysée. "On peut me faire tous les reproches, sauf celui-là", a-t-il déclaré pour conclure.
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