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Le vice-président du Front national regrette de ne pas avoir le même traitement que d'autres personnalités de la politique. Il se dit menacé après "la fatwa du Qatar".

Lundi, le Figaro révélait que Florian Philippot, l’étoile montante du Front national, était visé par une plainte du Qatar pour diffamation. Celui-ci avait déclaré à plusieurs reprises que l’émirat finançait implicitement le terrorisme et qu’il en existait des preuves.

Depuis, Florian Philippot dit ne pas se sentir en sécurité. Il a donc demandé une protection policière comme cela se fait régulièrement pour des personnalités politiques ou intellectuelles exposées dans la vie publique. Lui-même en avait profité en janvier dernier, après les attentats de Paris.

Cependant, la police ne semble pas avoir pris au sérieux la demande de Florian Philippot puisqu’elle lui a refusé cette protection rapprochée, comme le déclare l’intéressé sur Twitter.

"Climat délétère après fatwa du Qatar, hausse des menaces mais refus de l'Intérieur de m'accorder la moindre protection. A quoi jouent-ils ?"

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"Son sentiment d’insécurité est infondé"

Selon le Point, "les services de police n'ont détecté aucune menace réelle ou sérieuse." "Son sentiment d’insécurité est infondé", a déclaré un responsable policier au magazine.

En matière de protection rapprochée, c’est l’Uclat qui s’en charge. Il s’agit d’une unité de coordination antiterroriste. Celle-ci évalue sur une échelle de dangerosité qui va de 1 à 4, le nombre de policiers du service de la protection qui va accompagner la personnalité.

Mécontent de ne pas avoir de protection policière, Florian Philippot a juré de "faire un scandale". "Des journalistes sont protégés sans raison…", a-t-il fait entendre.  

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