En 2025, la carte vitale pourrait devenir une véritable arme contre la fraude. On vous explique.
A dix jours du second tour de l’élection présidentielle et à une semaine du dernier grand débat qui les opposera, Marine Le Pen et Emmanuel Macron étaient chacun sur un plateau télé mardi soir. Alors que la candidate FN était sur TF1, celui d’En Marche ! était, lui, sur celui de France 2.
Emmanuel Macron agacé par François Hollande
Invité du JT de 20 heures, l’ancien ministre de l’Economie a abordé les attaques dont il fait actuellement l’objet. A propos de sa soirée de dimanche soir à La Rotonde, critiquée à droite comme à gauche et associée par certains à la soirée au Fouquet's de Nicolas Sarkozy en 2007, le candidat a expliqué : "Dimanche soir, j’étais heureux d’être en tête de ce premier tour, ce qui me semble légitime, normal et sincère (…) C’était sincère et je l’assume totalement. (…) Je n’ai aucun regret, j’assumerai toujours. Ce ne sera pas le diktat d’une bien-pensance triste qui me dira où aller". Puis, il a évoqué les attaques venant de François Hollande qui lui a tout récemment rappelé qu’il n’avait "rien fait" et l’a appelé à axer la fin de sa compagne sur la lutte contre le Front National. "La présence du Front National, je l’ai suffisamment combattue en apportant une réponse claire. Aujourd’hui, je n’ai pas de leçon à recevoir", a-t-il lâché, passablement agacé par les remarques du président socialiste.
Emmanuel Macron et son positionnement par rapport à l’Europe
Alors que son adversaire Marine Le Pen s’oppose au maintien de la France dans l’Union Européenne sous les conditions actuelles et appelle à plus de souveraineté nationale, Emmanuel Macron s’est défendu d’être favorable à une "mondialisation heureuse et naïve". "Je dis juste que la France est dans le monde. Nos agriculteurs, électeurs, grossistes… Tous me disent qu’ils travaillent dans l’Europe". Pro-européen, celui qui se rêve à l’Elysée a par ailleurs précisé que son projet passait aussi par la "régulation des choses" et la mise en place de "filières mieux organisées".
Le vote des électeurs de Jean-Luc Mélenchon
A propos du vote des électeurs de Jean-Luc Mélenchon qui n’a toujours pas donné ses consignes pour le second tour, Emmanuel Macron a annoncé : "Les prochains jours, je vais les consacrer à expliquer, convaincre, rassembler, réconcilier et aller au contact de nos concitoyens en prenant le temps". Le candidat d’En Marche ! a également tenu à assurer que cela ne l’amènerait cependant pas à "changer le projet" qui est le sien.
Les élections législatives de juin
Adressant un message plus large à destination des électeurs de François Fillon et Benoît Hamon en vue des élections législatives de juin, Emmanuel Macron a poursuivi en déclarant : "Qu’ils soient députés socialistes ou Républicains, ils peuvent tout à fait être investis demain. Nous refondons la vie politique française (…) Je veux que nous puissions rassembler pour construire une majorité parlementaire cohérente. Elle se fera par des investitures sur la base de ce projet".