Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Encore une fois, Emmanuel Macron a décidé de déroger à une tradition sous la Ve République. A contrario de tous les présidents depuis Giscard d'Estaing - excepté Nicolas Sarkozy, le chef de l'Etat a décidé de ne pas accorder d'interview à la presse à l'issue du défilé du 14 juillet.
C'est l'Elysée qui l'a fait savoir mercredi. Et pour justifier ce choix, l'entourage du président a fait savoir dans Le Monde que "la pensée complexe" d'Emmanuel Macron en était la cause. "La pensée complexe du président se prête mal au jeu des questions-réponses avec des journalistes", a-t-on fait savoir. "Il n’y a pas de refus d’obstacle avec la presse", a fait savoir l’Elysée.
Depuis cette annonce, la presse grince des dents. Le magazine Marianne a par exemple titré son article "Nous pas comprendre le président Macron". L'Express parle lui d'une "étonnante explication" dans son article. Le député socialiste Luc Carvounas a encore regretté sur LCI que l'Elysée "verrouille la parole". "Ça ne doit pas être une présidence Paris Match, le président (doit) s'exprimer face aux Français et à la presse qui a des questions à poser", a-t-il asséné.
Il avait pourtant dit le contraire il y a dix jours
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Une décision surprenante puisqu'il avait affirmé le 20 juin dernier à Quotidien qu'il répondrait à des questions d'actualité le 14 juillet.
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