De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
"Ca fait un peu surjoué", estime Bruno Jeudy, éditorialiste et rédacteur-en-chef politique-économie pour Paris Match, sur le plateau de BFMTV. Il commentait alors le coup de sang du président qui s’énervait entre les murs de Jérusalem, le mercredi 22 janvier 2020. Près d’un quart de siècle après Jacques Chirac, Emmanuel Macron est donc soupçonné d’avoir voulu rejouer la scène, quatre mois après le décès de l’ancien chef d’Etat.
Comme celui qui fut le premier maire de Paris après la Seconde Guerre Mondiale, Emmanuel Macron s’est considérablement énervé contre les services de sécurité, quelques heures seulement après avoir fait référence à cet épisode diplomatique marquant de la présidence Chirac. Devant les caméras de la chaîne d’information en continu il rappelait les "scènes très vivantes de notre imaginaire français"... Et concédait avoir une pensée pour le défunt président de la République.
En octobre 1996, Jacques Chirac s’était fendu d’un anglais à l’accent très français pour invectiver des militaires israéliens qui, selon lui, l’empêchaient de saluer la foule. "Do you want me to go back to my plane ?", s’était-il enqui, visiblement agacé. Emmanuel Macron, lui, a fait savoir qu’il n’aimait pas ce qui venait de se passer devant lui. "Everybody know the rules. I don’t like what you did in front of me. Go outside", s’est-il énervé,, comme l’illustre la vidéo reprise dans ce tweet.
Emmanuel Macron s’énerve en Israël : un coup de com raté ?
"Emmanuel Macron sait pertinemment à quel point la scène de tensions entre Jacques Chirac et les services de sécurités israéliens avait marqué", rappelle Bruno Jeudy, qui souligne le fort accent du président pourtant à l’aise en anglais. "On a l’impression, en voyant ces images, qu’Emmanuel Macron pense avoir réussi un bon coup de com. Je ne sais pas ce qu’il a cherché à faire, mais ça fait un peu imitation de Chirac", poursuit-il, doutant de "la sincérité de la séquence", rapporte le site d’information.
Camille Langlade, cheffe du service politique de BFMTV, estime elle que l’effet est raté. La scène "occulte totalement le message d’Emmanuel Macron", qui venait en Israël avec l’idée de rassurer les Juifs résidant dans l’hexagone.