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C'est lors d'une déclaration devant les maires des centaines de communes qui ont été touchées par les récentes émeutes qu'Emmanuel Macron a pris la parole ce mardi 4 juillet. En effet, depuis l'affaire de la mort du jeune Nahel, le territoire français connaît des violences urbaines partout sur son sol. Lors de cette réunion, le président de la République à indiqué penser à une nouvelle mesure pour permettre à la France de calmer les tensions lors des possibles futures situations de crise. Cette dernière concernerait les réseaux sociaux et ne serait pas au goût de tout le monde.
Un débat à "froid"
Le Chef d'Etat aurait alors affirmé que "nous avons besoin d’avoir une réflexion sur les réseaux sociaux, sur les interdictions qu’on doit mettre. Et, quand les choses s’emballent, il faut peut-être se mettre en situation de les réguler ou de les couper », comme nous l'explique BFMTV. Emmanuel Macron aurait par la suite ajouté que c'est un débat qui doit avoir lieu "à froid". En effet, le Président déclare qu'il ne faut "surtout pas le faire à chaud et je me félicite qu’on n’ait pas eu à le faire [...] Mais je pense que c’est un vrai débat que l’on doit avoir, à froid. Parce que quand ça devient un instrument de rassemblement ou pour essayer de tuer, c’est un vrai sujet", nous indique le quotidien Le Parisien. Cette question des réseaux sociaux sera abordée lors d'une prochaine réunion qui aura lieu en septembre prochain, selon Robert Ménard, le maire de Béziers.
Une déclaration qui choque
Cette déclaration du Président ne plaît pourtant pas à tout le monde. Comme c'est le cas du Premier secrétaire du PS, Olivier Faure, qui déclarera sur la plateforme Twitter que « le pays des droits de l’homme et des citoyens ne peut pas s’aligner sur les grandes démocraties Chinoise, russe et iranienne ».
D'autres élus, tant bien de gauche que de droite, pensent pareillement à Olivier Faure. Mais est-ce que cette possible "coupure" des réseaux sociaux est une mesure que le gouvernement souhaite réellement adopter ? Si c'est le cas, comment ce dernier souhaiterait-il la mettre en place ?Olivier Véran a pris la parole sur ce sujet ce mercredi 5 juillet.
Suspendre certaines foncitonnalités
C'est le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, qui a donné plus d'informations sur cette possible mesure, en expliquant le texte présidentiel. Il explique que cette régularisation des réseaux sociaux pourrait être "des suspensions de fonctionnalité", comme par exemple la suspension "des fonctions de géolocalisation sur certaines plateformes qui permettent à des jeunes de se retrouver à tel endroit en montrant des scènes et comment mettre le feu etc". Pour le moment, rien de certain n'a été décidé par le gouvernement, qui réouvrira le débat, possiblement en septembre, comme l'indique le maire de Béziers.