La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Emmanuel Macron : les nombreux gages adressés à la droite qui agacent l’aile humaniste du mouvement
Tout a commencé avec l’adoption, après plus de cinq mois de travail législatif, de la loi immigration. Votée en août 2018, le texte devait conjuguer "humanité" et "fermeté". Pourtant, comme le rappelle Le Figaro, c’est à ce moment là que premières fractures au sein de la majorité parlementaires ont commencé à devenir visibles. Tant et si bien qu’un des députés La République en Marche, Jean-Michel Clément, quitte purement et simplement le groupe. Plus tard, onze députés s’abstiennent. Une autre vote contre.
Ce n’est pourtant pas les seuls gages que le président de la République a livré à la droite. Plus récemment c’est la loi anticasseurs qui a considérablement divisé la majorité parlementaire : 50 députés La République en Marche ont préféré ne pas voter le texte. Dans la grande majorité, ils sont issus des rangs de la gauche.
Après un tel désaveu pour le gouvernement, un élu a décidé de rendre sa carte. Il s’agit de Matthieu Orphelin, un proche de Nicolas Hulot. Certains proches d’Emmanuel Macron, sans nécessairement être députés, sont aussi montés aux créneaux rapporte le quotidien marqué à droite. C’est notamment le cas de deux avocats de renom : François Sureau et Jean-Pierre Mignard.
"La réalité, c’est qu’Emmanuel Macron est de droite", déclare dans les colonnes du Figaro un parlementaire adhérent au mouvement. Une réalité qui, d’après les informations du journal commence à irriter sensiblement l’aile humaniste du mouvement présidentielle, qui provient souvent des rangs de la gauche de gouvernement. Tant et si bien, poursuit le canard, "que le chef de la majorité, Edouard Philippe, a parfois maille à partir avec des députés issus du Parti socialiste"…
Emmanuel Macron parvient-il à percer à droite ?
Depuis le début du grand débat, la côte de popularité du président de la République n’a de cesse de remonter. Pour autant, assure BFMTV, elle ne lui permet pas de "pavoiser". Avec 31% d’opinions favorables d’après le dernier baromètre ELABE, le chef de l’Etat fait à peine mieux que François Hollande à la même époque.
Pour autant, l’essentiel de l’adhésion à Emmanuel Macron repose sur sa capacité à ne pas s’éloigner de ses bases : il a récupéré 14 points chez les cadres et les professions intellectuelles, chez qui 47% sont satisfaits de l’action présidentielle. Au sein de son socle électoral du premier tour, il bénéficie de 70% d’opinions favorables tandis qu’il progresse chez les électeurs de François Fillon et s’établit à 46% de satisfaction, soit 8 points de plus que lors de la dernière enquête.