De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Rumeurs : Emmanuel Macron va démissionner
Depuis les débuts du confinement, les rumeurs vont bon train. Certains envisagent d'ores et déjà un remaniement, dont le coup d'envoi ne pourrait qu'être proche. Force est de constater qu'après son élection à la mairie de Tourcoing (Nord, Hauts-de-France), Gérald Darmanin n'a eu de cesse de signifier son intérêt pour un poste plus important.
Pour autant, il est d'autres rumeurs peut-être plus surprenantes. Planet s'en est déjà fait l'écho. En effet, d'autres commentateurs politiques évoquent la possibilité d'une démission du chef de l'Etat. Emmanuel Macron, démonétisé et affaibli par de multiples crises – d'abord sociales, puis enfin sanitaire et économique – n'aurait d'autre choix que de s'en remettre à un référendum avant de remettre en jeu son mandat.
En réalité, si le chef de l’État en arrivait là, précise Le Figaro, ça ne serait probablement par dépit, mais bien plus par stratégie. Depuis les débuts du déconfinement, il travaille à la relance politique du pays et envisagerait un changement considérable de son action. Un tel scénario de démission d'Emmanuel Macron ferait en fait office de "reset", note le quotidien national marqué à droite. Et serait suivi d'une nouvelle candidature immédiate d'Emmanuel Macron.
"L'opposition serait prise de court avec une campagne se déroulant en 2021", précisent d'ailleurs les journalistes du titre de presse. Cependant, cette idée ne fait pas que des heureux. Le Figaro parle d'un "saut dans l'inconnu". "Les électeurs répondent rarement à la question posée dans un référendum. Si vous mettez au vote l'augmentation des salaires de 15%, vous trouverez toujours des gens pour dire que ce n'est pas assez et qu'il faut renverser Emmanuel Macron", alerte en effet un conseiller gouvernemental.
Emmanuel Macron aurait peur des outsiders
Le retour du dégagisme. A l'évidence, le sujet inquiète grandement l'exécutif. "Ca fout la trouille", commente simplement un "puissant conseiller" interrogé par Le Monde. "Un Zemmour, un Raoult, un Hanouna, pourquoi pas une Elise Lucet, qui incarnent chacun à leur manière cette rupture entre le peuple et les élites, peuvent faire irruption dans le jeu pour tenter de poursuivre la vague de dégagisme de 2017", alerte un autre "poids lourd du gouvernement".
Autre sujet d'inquiétude ? François Ruffin, qui selon certains commentateurs ferait involontairement penser à la série Baron Noir. "Le président redoute notamment qu'un François Ruffin, par exemple, fasse la passerelle entre extrême gauche et extrême droite", précise un autre conseiller. C'est pourquoi l'Elysée surveille de près ces figures populaires...
Dissolution de l'Assemblée
Toutes les rumeurs actuelles n'évoquent pas nécessairement des solutions aussi drastiques à la crise politique. Certains préfèrent en effet une dissolution de l'Assemblée nationale à la démission pure et simple du président de la République. Une façon de rebattre les cartes sans risquer de perdre toute sa main.
Cependant, assure Le Figaro, cette remise en jeu des sièges du Palais-Bourbon pourrait s'avérer différente de tout ce qui a pu se faire par le passé. Et pour cause ! Elle s'accompagnerait de l'introduction d'une proportionnelle intégrale... et d'un remaniement. "Cela créerait un axe présidentiel autour de 25% à l'Assemblée, autour duquel s'agrégeraient d'autres forces. A partir de là, on bâtirait un gouvernement sur mesure", propose un député de la majorité interrogé par le quotidien.