De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Le gouvernement traverse une mauvaise passe. Au plus bas dans les sondages, accablé par de mauvais indicateurs économiques et sociaux, et en proie à de sérieux problèmes de communication, il est, malgré lui, depuis mardi soir sous le feu des projecteurs.
L’annonce de la démission de Jérôme Cahuzac - qui clame pourtant son innocence dans l’affaire relative au compte en Suisse qu’il aurait détenu – a ainsi achevé d’égratigner l’image de l’exécutif "exemplaire" revendiqué par le président François Hollande. Et alors que les réactions se multiplient suite au départ du ministre du Budget, Jean-Marc Ayrault, le chef du gouvernement n’aura aucun répit.
Dès ce mercredi, le Premier ministre va en effet devoir défendre son gouvernement contre la motion de censure déposée par l’UMP. Consciente de la délicate situation dans laquelle se trouve actuellement la majorité, la droite a décidé d’en tirer profit.
Copé veut détailler les "échecs" de Hollande
Et même si la procédure entamée par l’UMP a peu de chance d’aboutir car la gauche est largement majoritaire dans l’hémicycle de l’Assemblée, Jean-François Copé, le président du parti de droite entend bien déstabiliser le PS en le piquant sur des sujets sensibles et réaffirmer sa position dans la bataille qu’il s’est lancée contre François Fillon (UMP).
Fort de la situation délicate que traverse le camp adverse, le chef de file des militants UMP a ainsi prévu de détailler les "cinq engagements solennels" pris par le candidat François Hollande (chômage, croissance, déficits, Europe et impôts) et qui, selon lui, se traduisent désormais par autant d’"échecs".
Des critiques au sein même du PS
À gauche, le chef du gouvernement a exprimé son "impatience" d’y répondre pour avoir "une explication de fond" avec l’UMP. Mais la majorité pourrait bien avoir également à se défaire des attaques de son propre camp.
Le porte-parole des députés PS, Thierry Mandon a en effet expliqué que lui et ses collègues attendaient "le discours d’un chef, d’un patron de majorité qui sait où il va, qui sait comment il le fait et par quels moyens y parvenir". Des attentes qui résonnent comme autant de critiques à l’égard de Jean-Marc Ayrault.