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Eux aussi attendent de connaître les annonces du gouvernement. Les maires de l’Hexagone attendent beaucoup du discours d’Edouard Philippe devant l’Assemblée nationale ce mardi 28 avril. Certains regrettent de ne toujours pas avoir de précisions concernant les mesures qui seront annoncées par le Premier ministre. Y aura-t-il des ajustements par territoire ? Devront-ils être faits par les maires, les départements, les régions ? Certains entendent bien ne pas tout appliquer sans broncher.
"Un nombre incalculable de problèmes"
C’est le cas de Philippe Buisson, maire de Libourne et qui explique à RTL que "les maires sont seuls". "Dans le confinement, il fallait simplement dire aux gens de rester chez eux mais le déconfinement va poser un nombre incalculables de problèmes", ajoute-t-il, cité par la radio. Il a donc une demande, "que les choses soient claires et que cela ne change pas du jour au lendemain". L’édile de Libourne n’est pas le seul à faire part de son inquiétude et un sujet en particulier fait réagir les élus : le retour à l’école, prévu pour le 11 mai.
Hervé Maurey, sénateur de l’Eure, prend lui aussi la défense des maires, affirmant à France Bleu : "Il faut éviter qu’ils se retrouvent devant les tribunaux s’ils n’ont commis aucune faute". L’élu a déposé le 24 avril une proposition de loi pour désengager pénalement les élus locaux s’il y a un problème avec le retour à l’école. Il assure auprès de la radio que les maires "sont tous extrêmement inquiets" concernant cette question et particulièrement dans les zones rurales. "Beaucoup envisagent même de ne pas ouvrir leur école le 11 mai", conclut-il.