La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
C’est une nouvelle crise pour Emmanuel Macron. Depuis le début de son quinquennat, le chef de l’Etat a dû faire face à plusieurs oppositions sur le chemin de ses réformes. D’abord la colère des Gilets jaunes, durant l’hiver 2018-2019, puis la longue grogne contre la réforme des retraites, fin 2019 et début 2020. Cette fois-ci, avec le coronavirus Covid-19, la France traverse une crise encore plus importante et qui rebat les cartes une nouvelle fois. Même pour le président de la République. Lundi 13 avril, cette petite phrase d’Emmanuel Macron lors de son allocution télévisée n’est pas passée inaperçue : "Sachons sortir des sentiers battus, des idéologies, nous réinventer. Et moi le premier". Le chef de l’Etat va-t-il changer son fusil d’épaule au sortir de cette crise sanitaire ?
[node:covid-19-france]
Plusieurs réformes en pause
L’épidémie a mis un stop à de nombreux projets de l’exécutif, notamment la réforme des retraites et la privatisation des aéroports de Paris. Mercredi 15 avril, le gouvernement a annoncé qu’il renonçait aussi la dégressivité des allocations chômage qui devait être appliquée le 1er mai prochain. Il ne s’agit pas d’un abandon des réformes, plutôt d’une suspension de leur mise en œuvre mais vont-elles trouver leur place après la crise ? Rien n’est moins sûr, comme l’explique RTL. La radio explique notamment qu’il s’agit de "réformes de beau temps", mais que le temps, justement, n’est plus au beau fixe. La crise sanitaire laissera-t-elle place à une crise financière ? Les indicateurs ne sont pas dans le vert.
Selon RTL, "le président de la République va donc radicalement changer de politique pour terminer son mandat, en abandonnant son agenda des réformes". Emmanuel Macron a répété à plusieurs reprises que la crise serait longue et le pays en sortira forcément changé. Sera-t-il obligé de changer sa manière de gouverner, à deux ans de la fin de son mandat ?