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Un texto envoyé par Jérôme Lavrilleux à Guillaume Lambert prouve que Nicolas Sarkozy et Jean-François Copé étaient bien au courant de l'état calamiteux des finances de la campagne. 

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Dans un article publié hier par Le Figaro, un protagoniste de l’affaire Bygmalion resté jusque-là silencieux apporte de nouveaux éléments. Il s’agit de Guillaume Lambert. L’ancien directeur de la campagne de Nicolas Sarkozy a écrit au parquet de Paris selon le quotidien. Dans ce courrier, le désormais préfet de Lozère nie toute forme de financement illégal.

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Selon lui, le président était au courant de la dérive des dépenses de campagne tout comme Jean-François Copé. C'est un SMS du 28 avril 2012 envoyé par Jérôme Lavrilleux à Guillaume Lambert qui prouve que les deux étaient au courant. En voici le contenu :

"Jean-François [Copé] ne vient pas à Clermont, il y est allé la semaine dernière. Louer et équiper la deuxième halle est une question de coût. Nous n'avons plus d'argent. JFC en a parlé au PR [président]."

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S’ils étaient au courant de ce manque d’argent, cela ne signifie pas pour autant que les deux savaient pour les fausses factures faites par Bygmalion par Event & Cie.

Hier, le contenu de la comptabilité de la société d’événementiel a été publié parMediapart. Selon le site, 17 millions d’euros ont été dissimulés à la commission des comptes de campagne. Soit… 11 millions de plus ce qui était estimé jusque-là. Au total les frais de campagne s'élèveraient à près de 39 millions d'euros alors que la limite est fixée à 22,5 millions d'euros par la loi en vigueur.

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