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Le président réélu a nommé son nouveau cabinet il y a quelques jours, avec la volonté affichée de renouveler l’exécutif. Sur les 27 membres, seuls 8 ministres faisaient partie du gouvernement précédent. Des “fortes têtes”, comme Jean-Michel Blanquer, Roselyne Bachelot ou Marlène Schiappa, ont dû faire leurs cartons. Mais que vont-ils devenir ?

Vendredi 20 mai 2022, le secrétaire général de l’Elysée Alexis Kohler annonçait, depuis l’Elysée, la liste des ministres et secrétaires d’Etat nommés par la Première ministre Elisabeth Borne, sur indication du président réélu. Emmanuel Macron avait promis du changement : sur 27 membres du nouveau gouvernement, on découvre 13 “nouvelles têtes”. Il a toutefois souhaité gardé certains de ces anciens ministres, notamment dans les domaines régaliens de la Justice et de l’Intérieur, où Eric Dupont-Moretti et Gérald Darmanin conservent leur place. 

Mais d’autres ministres ayant marqué le premier quinquennat du président ont, à l’inverse, dû faire leurs cartons. 

C’est le cas, par exemple, de Florence Parly, ministre des Armées, de Jean-Yves Le Drian (Affaires étrangères) et de Jean-Michel Blanquer (Education). Après plusieurs années de travail intense dans les hautes sphères de l’Etat, ils doivent désormais penser à leur avenir hors des ministères. Que vont-ils devenir ? Animateur TV, chef d’entreprise, père de famille… Dans notre diaporama, découvrez leurs reconversions plus ou moins étonnantes.   

Anciens ministres : les avantages qu’ils conservent 

Dernièrement, le plan de carrière de l’ancien ministre des Transports Jean-Baptiste Djebarri a fait jaser. A peine démis de ses fonctions, il avait affiché sa volonté de travailler dans le privé, chez l’armateur CMA CGM, après s’être vu offrir le poste de vice-président exécutif. Mardi 24 mai, la Haute autorité pour la transparence et la vie publique a mis le holà : le projet est “incompatible” avec ses anciennes fonctions, en raison de “risques déontologiques substantiels”, selon la HATVP. 

Ce n’est pas la première fois qu’une reconversion est retoquée par la Haute autorité. Car de nombreux anciens ministres tentent de verser, une fois leur mandat derrière eux, dans le “pantouflage”, c'est-à-dire de “faire de l’argent dans le privé grâce à l’expérience et à la réputation acquises dans le public, commente William Galibert dans un éditorial pour RTL. 

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Pourtant, les anciens ministres conservent, une fois leur mission achevée, des avantages plutôt confortables. Ils perçoivent notamment, pendant trois mois, une indemnité de 9940 euros bruts mensuels. 

Jean-Yves Le Drian

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Pool/ABACA

Celui qui a occupé le ministère des Armées puis celui des Affaires étrangères a annoncé, à 74 ans, son souhait d’achever sa carrière au service de l’Etat avec la fin de son mandat. Pour Jean-Yves Le Drian, il est donc temps de profiter de la retraite. 

Jean-Michel Blanquer

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Michel Christophe/ABACA

L’ancien ministre de l’Education, ancien recteur d’académie, ne compte pas retourner travailler dans l’enseignement. A la place, il s’est présenté aux élections législatives dans la 4e circonscription du Loiret, sous les couleurs du parti présidentiel. C’est la première fois que Jean-Michel Blanquer entre en campagne sur le terrain. 

Roselyne Bachelot

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Michel Christophe/ABACA

L’ancienne ministre de la Culture, qui avait déjà fait un tour par la case ministère (à la Santé, cette fois) sous Nicolas Sarkozy, ne souhaiterait pas continuer en politique. Cette habituée des plateaux TV et des radios, qui avait d’abord rejoint C8 (anciennement D8) en tant que chroniqueuse avant d’obtenir sa propre émission sur LCI, puis sur RMC, pourrait donc revenir sur le petit écran ou derrière un micro.

Julien Denormandie

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Lafargue Raphael/ABACA

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