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Encore un ténor de l’UMP pointé pour ses dépenses. Après que Jean-François Copé, Xavier Bertrand, Geoffroy Didier et Rachida Dati ont été pointés pour les sommes qu’ils auraient facturées indûment à l’UMP, François Fillon se retrouve lui aussi épinglé pour les mêmes raisons. Selon les informations du Lab d’Europe 1 qui a pu consulter des documents en rapport avec l’audit des comptes du parti récemment commandé, l’ancien Premier ministre aurait transmis à l’UMP quatre factures salées pour des déplacements réalisés entre 2006 et 2007.
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En tout, près de 34 000 euros auraient été facturés à l’UMP
Toujours selon Le Lab d’Europe 1, la première facture daterait du 6 octobre 2006 et concernerait des vols Biarritz-Madrid et Madrid-Paris effectués à chaque fois en Falcon. Le tout pour un montant total de 14 200 euros. Une seconde facture datée du 7 novembre 2006 révèle quant à elle un trajet Paris-Grenoble-Le Mans-Paris dont le montant s’élèverait à 6 435 euros. Fin mai 2007, François Fillon, alors Premier ministre, aurait également facturé au parti de droite un aller-retour Issy-les-Moulineaux-Le Mans en hélicoptère pour quelque 6 593 euros. Un autre trajet identique aurait ensuite été facturé 6 541 euros au début du mois de juin. En tout, près de 34 000 euros auraient été dépensés pour les seuls déplacements de François Fillon entre 2006 et 2007.
"On était dans une dynamique de campagne"
Rapidement après ses révélations, l’entourage de l’ex-chef du gouvernement est monté au créneau pour le défendre et apporter la preuve que ces coûteux déplacements étaient justifiés. D’après eux, il se serait ainsi rendu en Espagne pour assister à la convention du Parti populaire espagnol. "Si, politiquement, le parti doit être représenté et qu'il n'y a pas d'alternative, il n'y a pas de choix", ont-il également fait valoir, rapporte Le Lab d’Europe 1. Quant aux voyages dans son fief de la Sarthe,"c'est tout de même assez normal que pour une campagne législative ce soit l'UMP et pas Matignon qui paye. Le contraire aurait été inacceptable et condamnable (…) A l'époque, on était dans une dynamique de campagne..", ont expliqué ses proches.
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