Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
Dans son édition à paraître mercredi, le Canard enchaîné fait de nouvelles révélations dans l'affaire Penelope Fillon qui occupe l'espace médiatique depuis maintenant plusieurs jours.
Selon l'hebdomadaire satirique, l'épouse du candidat à la présidentielle a touché, en deux fois, 45 000 euros d'indemnités de licenciement, payés par l'Assemblée nationale.
A lire aussi - François Fillon a-t-il menti lors de sa conférence de presse ?
Penelope Fillon a perçu en août 2002 "16 000 euros d'indemnités, soit l'équivalent de cinq mois de salaire", alors qu'elle avait retrouvé un mois plus tôt un emploi auprès du suppléant de François Fillon, Marc Joulaud, selon l'hebdomadaire satirique, qui ajoute qu'elle a également perçu, en novembre 2013, "29 000 euros de primes" au terme de son "dernier contrat".
En outre, le Canard enchaîné indique que les enquêteurs n'ont trouvé aucun indice matériel du travail de Penelope Fillon à l'Assemblée nationale.
Par ailleurs, Le Parisien indique que Penelope Fillon a cumulé deux emplois pendant près d'un an et demi. Selon le quotidien, François Fillon a indiqué aux enquêteurs que son épouse était employée à la Revue des deux Mondes, entre mai 2012 (et non depuis septembre comme il l’avait précédemment indiqué dans sa déclaration d’intérêts à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique) et décembre 2013. Or, de juillet 2012 à novembembre 2013, Penelope Fillon était censée à ce moment-là être la collaboratrice de son mari à l'Assemblée nationale. Ces deux contrats, selon des sources proches de l'enquête, étaient censés être à temps plein.
Interrogé par Le Parisien sur ce cumul d'emplois, l'avocat de François Fillon, Me Antonin Lévy, explique qu’"il n’existe aucune incompatibilité." "C’est une question d’organisation du temps de travail", explique-t-il. Dans l’entourage de Penelope Fillon, on explique que le statut d’assistant parlementaire en CDI est dérogatoire au droit du travail. "Ce statut est très mal défini. L’employeur de Penelope est son mari, député, qui organise le travail de sa collaboratrice comme il l’entend." "Il n’y a pas d’interdiction de cumul, confirme au Parisien un spécialiste de droit du travail, mais le salarié ne doit pas dépasser un total de 52 heures par semaine."
Vidéo sur le même thème : François Fillon insulté devant les caméras