Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
La justice a procédé à de nouvelles interpellations ce lundi matin dans le cadre de l’Affaire Bygmalion-UMP. Les quatres individus dont Bastien Millot, ex-dirigeant de l'agence de communication, guy Alves un des co-fondateur et Frank Attal, patron d’Event and Co ont été interpellés à leurs domiciles.Le comptable de la société est la quatrième personne concernée.
Ils ont tous les quatre été placés en garde à vue à l’office anticorruption de la direction centrale de la police judiciaire à Nanterre dans les Hauts-de-Seine a rapporté l'AFP. La société Bygmalion est soupçonnée d’avoir émis de fausses factures durant la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012.
Les juges avaient déjà eu l’occasion d’écouter Bastien Millot dans une affaire de favoritisme impliquant sa société et France Télévision. Trois juges financiers parisiens ont été désignés pour instruire cette nouvelle affaire pour faux, usage de faux, abus de confiance et tentative d’escroquerie.
À lire aussi -L'UMP doit-elle craindre Jérôme Lavrilleux?
Fausses factures et comptes frauduleux
Jérôme Lavrilleux, l’ancien directeur de cabinet de Jean François Copé, avait reconnu publiquement en mai dernier que la campagne présidentielle du candidat UMP avait fait l’objet d’un "dérapage sur le nombre" de meetings rappelle à ce titre France Tv Info. Il avait alors été interrogé par l’Office anti-corruption de la police judiciaire dans une enquête préliminaire du parquet de Paris.
Il est entre autre reproché à la société Bygmalion, à travers sa filiale Event and Cie, d’avoir facturé à l’UMP des dépenses injustifiées qui ont par la suite été inscrites dans les comptes de campagne de l’ex-président, Nicolas Sarkozy. Le montant de ces fausses factures dépasserait les 10 millions d’euros.
Les magistrats ainsi que la police judiciaire cherchent encore à savoir comment ce système de "double comptabilité" à été mis en place précise l'AFP et si oui ou non Nicolas Sarkozy y est associé.
À lire aussi -Affaire Bygmalion : Nicolas sarkozy était-il au courant de ce qui se tramait à l'UMP?
vidéo sur le même thème - Affaire bygmalion : quatre personnes en garde à vue