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Décidément, ce n'est pas la joie... Il y a quelques jours, Françoise Hardy expliquait pourquoi elle voulait mourir avant Jacques Dutronc, qu'elle appelle "mon veuf imminent". La chanteuse, qui vient d'écrire Avis non autorisé, un livre sorti en librairie ce jeudi dans lequel elle parle notamment de son mal-être, est en pleine promotion, et le moins que l'on puisse dire c'est qu'elle n'est pas très optimiste. Malade depuis 2004 (François Hardy souffre d'un lymphome), François Hardy confie dans une interview au Figaro ne plus supporter les conséquences de la maladie.
"Je suis très handicapée par la maladie"
"J'ai été diagnostiquée il y a plus de dix ans de cela. Mais c'est surtout depuis trois ans que mes symptômes se sont aggravés" explique-t-elle au quotidien. "J'ai aussi beaucoup de difficultés à marcher. Je suis très isolée, très handicapée par la maladie. Il y a des périodes où je ne peux absolument voir personne et je ne peux pas sortir."
Pour Françoise Hardy, vieillir est donc une épreuve, qu'elle compare à une "dévastation". Dans un autre entretien, accordé celui-ci à Paris Mach, elle parle de "l'insupportable déchéance du corps". "Non seulement il fonctionne moins bien, mais il se déforme" confie la chanteuse à l'hebdomadaire. "À 71 ans, je suis tellement mal en point que j’ai perdu 7 kilos par rapport à mon poids de base, déjà très bas. Et il y a ce ventre énorme, on dirait que je suis enceinte…" ajoute-t-elle.
"Je suis une farouche partisane du droit à mourir"
Visiblement peu disposée à subir indéfiniment les effets de la maladie, Françoise Hardy laisse aussi entendre qu'elle aimerait pouvoir partir quand elle le désirera. "Ma mère, qui avait la maladie de Charcot, a souhaité partir avant la fin terrible qui l’attendait. Elle a eu la chance d’avoir un praticien qui lui permette de s’éteindre en douceur. Je n’ai pas assisté à son départ. J’ai compris ce choix" explique l'interprète de Comment te dire adieu.
"Depuis ma jeunesse, je suis une farouche partisane du droit à mourir. Quand les gens souffrent trop, ils n’ont aucune envie de soins palliatifs. Ils veulent cesser de vivre" conclue-t-elle. Pas très gai tout ça...