Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Décédé dans la nuit du 5 au 6 décembre dernier, Johnny Hallyday laisse derrière lui une famille, mais également un empire immobilier considérable estimé à près de 50 millions d’euros. Seulement voilà, l’artiste aura vécu. Vécu intensément même. Si bien qu’en plus de s’être constitué une nouvelle famille ces dernières décennies, il aura également acheté différents biens immobiliers aux quatre coins du monde. C’est là que le bât blesse. Tout du moins pour ses héritiers. S’il a, très certainement, rédigé un testament dont on ignore pour l’heure le contenu, il se pourrait que son application relève bien plus du parcours du combattant que de la promenade de santé.
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Pourquoi ?
Johnny a une famille recomposée. Johnny s’est offert au moins quatre demeures ces dernières années. Bref, Johnny a cumulé, au fil des ans, un patrimoine immobilier considérable. S’ajoute à cela le fait qu’il ait souhaité protéger son épouse Laeticia en effectuant une donation au dernier vivant. Et les cartes de l’ordre de succession sont désormais totalement redistribuées.
Une famille recomposée ET éparse
Une vie tumultueuse, une famille recomposée résidant dans différents pays, une épouse valorisée au dépend des enfants (pourtant premiers dans l’ordre de succession lorsqu’aucune démarche notariale n’est effectuée)… Tout cela combiné et le partage des biens s’annonce pour le moins complexe. Surtout lorsque l’on sait que Johnny Hallyday s’est marié cinq fois avec quatre femmes et qu’il a eu quatre enfants qui résident, chacun, dans des pays différents. A savoir : David Hallyday (fils qu’il a eu avec Sylvie Vartan) et qui vit à Londres, Laura Smet (la fille de Nathalie Baye avec laquelle il ne s’est pas marié) qui vit en France, puis Jade et Joy (adoptées avec Laeticia) qui vivent à Los Angeles.
Johnny, résident fiscal américain
Depuis des années, Johnny vivait aux Etats-Unis. Il était même devenu ce que l’on appelle un résident fiscal américain dans la mesure où il passait le plus clair de son temps dans sa villa de Los Angeles et que ses filles – Jade et Joy – y étaient scolarisées. Un choix loin d’être anodin, notamment en termes d’imposition. Outre-Atlantique, la fiscalité sur les revenus et les biens se révèle bien plus avantageuse. Elle l’est également en termes d’héritage, de rédaction testamentaire et de frais de succession.
A ce marasme filial, marital et immobilier international s’ajoutent un patrimoine musical et des droits qu’il conviendra, là aussi, de gérer.
"Johnny était quelqu’un de très organisé"
Toujours est-il que le partage de l’héritage ne pourra être effectué qu’au regard du précieux document. Et si, pour l’heure, tous les scénarii sont envisageables, selon Renaud Belnet, l’un de ses anciens avocats fiscalistes, nul doute que Johnny Hallyday a, très probablement, fait les choses comme il se doit. C’est, tout du moins, ce qu’il a déclaré dans les colonnes du Point : "Contrairement à ce que l'on peut croire, Johnny était quelqu'un de très organisé, de très minutieux. Il aimait que ses comptes soient en ordre, et je le vois mal partir sans avoir tout réglé à l'avance". A suivre.
En vidéo - Johnny : comment gérer l'héritage ?