Une habitante de Ploërmel en Bretagne vivrait depuis plusieurs mois dans son véhicule. Ce type de cas, évoqué de façon récurrente dans la presse, soulève la problématique de la paupérisation des personnes...
Née le 29 septembre 1966 à Biarritz, Caroline Margeridon est d’origine franco-vietnamienne par sa famille. Et elle n’a pas de tabou sur l’argent qu’elle gagne. Commençons par ses revenus tirés de l’émission Affaire Conclue. Invitée à Radio voltage, la célèbre collectionneuse a dévoilé : " On est payés 1.000 euros par jour 3-4 fois sur le mois. On tourne 4 à 5 émissions entre 9 h et 21 h ".
Ce qui donc un total de 1.000 € par émission, sachant qu’elle réalise 4 à 5 tournages par mois, cela lui fait une rémunération comprise entre 4.000 € et 5.000 €.
Deux sociétés, mais peu de chiffres
Mais en plus de son salaire de l’émission de France 2, Caroline Margeridon est à la tête de deux entreprises : une société de gardiennage (Pribate security alert) et une société de voyages, appelées Mille et une nuits par Caro Connection.
Mais pour ces deux entités, nous n’avons peu de chiffres, ni les salaires qui ont filtré. Nous savons tout juste qu’en 2013, la société de gardiennage faisait un beau chiffre d’affaires de 1 888 4000 €.
Autres sources de revenus à prendre en compte dans le patrimoine de Caroline Margeridon, ses cinq boutiques de brocante à Saint-Ouen (93) au marché Biron où elle expose les objets qu’elle a déniché, principalement des objets mobiliers usagers et de décoration qui sont mis en avant.
Un stand pour les clients
Un stand au marché aux puces lui permet aussi d’être au plus près des clients et notamment de proposer à la vente les objets acquis lors de l’émission Affaire Conclue.
Mais d’où vient la passion de Caroline Margeridon pour la brocante ? Si ses deux grandes sœurs et ses grands-parents l’ont élevée, ce n’était pas dans l’univers de la collection ancienne. Son père, René, journaliste, ne lui a pas non plus transmis la fibre. C’est plutôt du côté de sa mère que la passion est venue, cette dernière étant brocanteuse.
Partie tôt du cocon familial
Et c’est dès l’age de 15 ans que Caroline Margeridon décide de quitter le cocon familial pour rejoindre Paris où elle se met alors à organiser des salons d’antiquité et d’art contemporain. Dans les années 90, Caroline se lance dans la décoration de luxe qui connaîtra alors en France son âge d’or.
C’est à l’âge de 26 ans qu’elle créé sa première entreprise de gardiennage, avant d’enchaîner en 2017 avec une entreprise de voyages.
J’ai hérité de rien, je bosse 15 heures par jour, j’élève deux enfants, je bosse comme une dingue 7 jours sur 7
Une vie de labeur qu’elle résume parfaitement sur Radio Voltage : " Moi, je bosse depuis que j’ai 15 ans, j’ai la chance de faire partie d’une famille qui a eu beaucoup d’argent, j’ai été élevée dans du coton. Sauf que moi, j’ai hérité de rien, je bosse 15 heures par jour, j’élève deux enfants, je bosse comme une dingue 7 jours sur 7 ", explique-t-elle à Télé 2 semaines.
L’appel du petit écran
Mais Caroline Margeridon va vraiment devenir célèbre à travers le petit écran : elle commence sur D8 avec l’émission Box aux enchères qui connaîtra un joli petit succès. Sur BFM Business elle tiendra la rubrique, « Paris est à vous ». Elle ne percera réellement que plus tard, quand France 2 la contactera pour co-animer l’émission Affaire conclue, avec Sophie Davant.
Un succès TV confirmé par sa participation récente aux Traîtes sur M6, où on a retrouvé Caroline aux côtés de célébrités comme Natasha St-Pier, Nathalie Marquay-Pernaut, Laura Flessel ou encore Vincent Dessagnat.
Lourd héritage familial
Concernant sa fortune, Caroline Margeridon aurait touché zéro euro de sa famille, mais plutôt des dettes à rembourser. Dans une interview à Femme Actuelle en août 2023, on découvre que la Basque a dû gérer un lourd passif du côté de sa mère et de sa grand-mère. Ces dernières étaient adeptes des jeux de hasard et ont fini par faire banqueroute dans ce milieu.
Caroline Margeridon a dû notamment effacer 8 millions de dettes du côté de sa mère ! Ce qui explique en grande partie pourquoi notre antiquaire bosse dur et multiplie les sources de revenus. Mais au final, la carrière de la célèbre collectionneuse est à l’heure actuelle un exemple pour les générations futures.
Passion, abnégation, diversification : sa vie professionnelle, bien remplie, lui a été donnée par des valeurs de travail et de labeur qu’elle a toujours suivi.