La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
C'est une demande plutot insolite pour une première rencontre. Dans une lettre poignante envoyée au Parisien après le décès de Jean-Pierre Bacri ce lundi 18 janvier, le fils de François Morel livre son expérience de chauffeur auprès de l'acteur, qui a duré deux ans. Valentin Morel s’est ainsi souvenu avec humour et tendresse de leur première rencontre. "La seule chose que je te demande, c'est de me rouler un petit pétard pour ma fin de journée", aurait en effet exigé Jean-Pierre Bacri. Une requête qui a eu de quoi déboussoler le trentenaire, très impressionné par l'acteur.
Il n'a pas non plus manqué d'être surpris quand l'éternel râleur du cinéma français lui a demandé de le "laisser mettre du Snoop Dogg à fond sur le chemin du retour" pour leur prochain trajet. Valentin Morel confie au Parisien que c'est à ce moment qu'il a cessé d'être angoissé. Il confie en effet que conduire l'acteur pendant deux ans n'était que du "bonheur". Un véritable lien s'était noué entre les deux hommes, qui discutaient de tout. "Le vin, l'écriture, l'amour ou les séries TV", confie Valentin Morel. Une complicité qui n'a jamais empêché le chauffeur de rester prudent et admiratif face à Jean-Pierre Bacri. "Avec lui j'étais, comme tout le monde je crois, un peu sur des œufs, j'avançais mes arguments avec prudence, comme un disciple craintif", a-t-il reconnu.
"Il ne parlait pas de sa santé"
Décédé ce 18 janvier à 69 ans d'un cancer, l'acteur ne se confiait pourtant jamais à son chauffeur sur sa maladie. "Il ne parlait pas de sa santé", se souvient Valentin Morel dans Le Parisien. "Quand je l'ai rencontré il était amaigri, parfois essoufflé, prenait des médicaments, mais il ne me serait jamais venu à l'idée de l'interroger sur d'éventuels problèmes", détaille son ancien chauffeur entre 2015 et 2017. Invité dans BFM Story, le Dr. Pierre Squara, l'un de ses médecins, a quant aussi salué son "grand courage" face à une "fin qui n'a pas été facile".