Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Le chef ne voulait pas ête vacciné contre le coronavirus. S'il est aujourd'hui vacciné, Philippe Etchebest a confié avoir longtemps souhaité ne pas avoir recours au vaccin. En effet, interrogé par BFMV ce mardi 20 juillet, le chef étoilé a expliqué pourquoi il était récalcitrant au début de la crise sanitaire à se faire vacciner. "Je ne voulais pas me faire vacciner au début. Quand c'est sorti, j'étais sceptique", a expliqué le jury de Top Chef. Face à la recrudescence de l'épidémie et afin de pouvoir reprendre son activité de restaurateur, il a finalement décidé de se faire vacciner contre le coronavirus. "Après, par la force des choses, je me suis fait vacciner un peu comme tout le monde. Pour ma sécurité, pour celle des autres aussi et pour pouvoir enfin vivre ensemble !", confie Philippe Etchebest au micro de BFMTV.
Vaccin : "J'étais sceptique"
Il a désormais conscience que c'est le seul moyen de retrouver une vie normale. "On a tous envie de sortir de cette crise ! C'est une évidence ! Le seul moyen pour sortir de cette crise, pour pouvoir revivre en liberté et ensemble, ça va passer par le vaccin. Les experts le disent", reconnaît à présent le chef. Il en a profité pour faire part de sa colère contre l'obligation du pass sanitaire dans les restaurants à compter du début du mois d'août. Selon lui choisir entre "reconfinement ou pass sanitaire", c'est "le choix entre la peste et le choléra". Philippe Etchebest estime que ce n'est pas aux responsables d'établissement de gérer le contrôle des pass sanitaires, mais aux forces de l'ordre.
Pass sanitaire : "On n'a pas été concerté en amont"
Selon lui, cette nouvelle responsabilité pourra entraîner des problèmes dans la pratique. "Vous vous rendez compte, un client un peu récalcitrant qui refuse de se faire sortir de l'établissement parce qu'il n'a pas le pass sanitaire , ça va finir en bagarre de saloon" avait-il en effet déjà déclaré sur RMC, le 16 juillet dernier. Au micro de BFMTV, il dénonce également le manque de concertation du gouvernement avec les restaurateurs, qu'il estime "pris en otages". "C'est pas qu'on soit contre, en tout cas une grande partie, le pass sanitaire. Mais c'est la méthode. Ça va très vite. On n'a pas été concerté en amont, comme ça avait été le cas lors du premier déconfinement pour les mesures restrictives sanitaires. Donc là c'est assez brutal. On se sert de nous, j'ai l'impression. On peut servir d'outil mais pas d'otage", a dénoncé le juré de Top Chef.
Interrogé par Apolline de Malherbe le 9 juin dernier, Philippe Etchebest s'était réjoui de la réouverture de son restaurant en salle après de longs mois d'attente. "Ce n'est pas du trac ! Non, c'est plus de l'impatience aujourd'hui, de retrouver les équipes, les clients et l'adrénaline du service !". "Même si ça a été difficile, même si on ne l'a pas souhaité, je crois que cette crise il faut qu'elle nous ai appris des choses [...] Comme la résilience, s'adapter, au-delà de ce qu'on pouvait espérer", philiosophait alors le cuisinier. Deux mois plus tard, l'annonce du pass sanitaire obligatoire est pour lui un nouveau coup dur.