Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Patrick Sébastien dans une interview accordée au journal La Provence. L’animateur vedette de France 2, qui ne connait pas la langue de bois, va jusqu'à affirmer que cela le poussera peut-être loin des plateaux de télévision.
La censure, la mainmise des politiques sur les médias, c’est ce que dénonce pêle-mêle
"On ne peut rien faire. Et je ne vais plus continuer longtemps. On vit dans une dictature masquée. Il n’y a pas encore les soldats en arme qui vont t’arrêter chez toi, mais on a un pied dedans."
Ce qu’affirme l’interprète de "Tourner les serviettes", particulièrement remonté, c’est de ne plus avoir la même liberté qu’il y a vingt ans. "Sous Mitterrand – et je n’avais pas voté pour lui -, on avait une vraie liberté de parole. À l’époque, je pouvais dire ce que je voulais, sauf, et c’est normal, si je troublais l’ordre public. Aujourd’hui, ma cassette est visionnée avant la diffusion et le diffuseur coupe tout ce qui dérange."
Patrick Sébastien n’hésite pas à pointer du doigt ceux qui, selon lui, devraient dénoncer ce système. "Je ne suis pas exemplaire, mais j’ai la chance d’avoir une tribune pour m’exprimer. Ne pas le faire, c’est de la non-assistance à personne en danger. […] Avant, beaucoup d’artistes se mouillaient, comme Montand, Signoret ou Balavoine. Aujourd’hui, ce n’est pas Dany Boon ou Anne Roumanoff qui vont le faire… Les Lalanne, Lavilliers ou Cali, on les a laissés dans un coin parce qu’ils l’ont ramené."
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