Mort d'Alain Delon : quel avenir pour sa propriété de Douchy ?

Le 18 août 2024, le monstre sacré du cinéma français, Alain Delon, disparaissait à l'âge de 88 ans. C'est dans son incroyable domaine de la Brûlerie à Douchy dans le Loiret que l'acteur a rendu son dernier souffle en présence de ses proches dont ses trois enfants Anthony, Anouchka et Alain-Fabien.

Depuis 1971, le Guépard était le propriétaire de Douchy dont le domaine s'étend sur 120 hectares comprenant un lac ainsi qu'une sublime forêt. Dès son acquisition, le compagnon de Mireille Darc à l'époque, en a fait un lieu de convivialité lors de nombreux évènements. Lui et sa compagne ont notamment accueilli "des championnats du monde de Bouttier face à Monzon (boxe). Il y avait des rings dans la forêt à côté de chez moi. Tout le monde était là durant un mois et demi. Mireille s'occupait de tout. C'est comme ça qu'on a commencé dans la propriété", avait-il raconté dans La république du centre. 

Alain Delon : sa propriété de Douchy, un gouffre financier ?

Dans les colonnes de Paris Match, Alain Delon s'était confié sur le coût d'une telle propriété et sur l'avenir incertain de cette dernière à sa mort. "Personne n'aura les moyens de faire vivre Douchy. Moi, je les ai eus grâce à mes soixante ans de carrière, mes collections, mais Douchy est hors de prix", avait-il déclaré et de poursuivre : "Ma fille voulait l'avoir, mais elle s'est rendu compte que c'était impossible sur le plan financier".

Les choses pourraient se compliquer à l'avenir si les enfants du comédien décidaient de mettre en vente sa propriété. En effet, en accord avec ses dernières volontés, Alain Delon a été inhumé sur sa propriété, là où quelques années plus tôt, il avait fait construire une chapelle privée.

Comme l'ont expliqué nos confrères du Figaro, trois alternatives pourraient voir le jour. La première serait de vendre l'intégralité du domaine, mais demander aux futurs propriétaires "un "droit de passage pour eux et leurs descendances" afin d'avoir accès à la chapelle et son cimetière. La deuxième option serait de diviser la propriété en plusieurs lots dans le but de garder dans la famille la chapelle ainsi que la tombe du comédien. Enfin, la troisième reviendrait à aller contre les dernières volontés du comédien en déménageant la sépulture de l'artiste dans un autre cimetière.