De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
"C’est le coronacircus", Victoria Abril tombe dans le complotisme
Une cérémonie qui tourne au désastre. C’est ce qui est arrivé le 25 février 2021 à Madrid. À l’occasion de la cérémonie de remise des prix Feroz du cinéma espagnol, la plus française des actrices hispaniques, Victoria Abril, a reçu le prix d'honneur des trophées Feroz pour récompenser l’ensemble de sa carrière au cinéma. La comédienne a profité de cette tribune pour dire tout ce qu’elle pensait de la Covid-19 et la gestion de la crise.
Comme le rapporte le journal ibérique, La Vanguardia, tout a commencé par une arrivée sur le tapis rouge non masquée. L’actrice au fort tempérament était la seule a refusé catégoriquement de porter le masque. Certaines personnalités présentes "se sont ostensiblement éloignées d'elle", raconte le périodique espagnol.
C’est ensuite lors de la conférence de presse qui a suivi la remise des prix que Victoria Abril a continué d’agacer les organisateurs de l'évènement en donnant une explication à son geste dans un discours qui tend vers le complotisme. "Ce n'est pas le Covid, c'est le coronacircus. J'en ai marre de cette farce. On ne peut pas vivre dans la peur. Il y a pire que perdre la vie, c'est perdre l'envie de vivre. Alors, ça suffit", a-t-elle lâché. Avant d’entamer un long monologue dans lequel elle compare la crise sanitaire à un feuilleton télé. "Il y a la première vague, la deuxième, on en est à la troisième avec le variant anglais, il va y avoir le variant californien, le sud-africain, qui est plus grave, le brésilien… ".
Victoria Abril a ensuite fustigé le gouvernement français pour sa gestion de la crise. Elle s’est montrée particulièrement virulente à l’encontre du président français, Emmanuel Macron. Elle l'accuse de s’en prendre "à nos libertés fondamentales", invoquant le fait qu’en France on ne puisse plus "ni aller au restaurant, voir une exposition ou danser. On ne peut pas se rencontrer depuis un an".
Méfiante quant à l’efficacité des vaccins, celle qui a interprété pendant 8 saisons Caroline Boissier dans la série Clem, s’est lancée dans des propos complotistes. "Maintenant, ils nous ont transformés en cobayes, nous donnant des vaccins qui ne sont pas testés et qui ne fonctionnent pas. Au lieu de cela, nous avons plus de cas positifs, plus de malades et plus de décès !". Passer pour une complotiste, Victoria Abril s’en moque, comme elle l’a martelé à la réalisatrice María Guerra qui a tenté de l'arrêter. "Laissez-moi parler. Ils nous empoisonnent. Si je dois passer pour une complotiste, alors soit", a protesté la comédienne.
Une annonce qui a surpris plus d'un. Faute d'audience, l'actrice espagnole avait été évincée de la célèbre série Clem sur TF1 en 2018. Une nouvelle qui avait touché ses fans comme elle l'avait raconté à Télé Star : "J’ai été vraiment touchée par toutes les réactions, les nombreux messages suite à mon annonce. Depuis trois jours, mon téléphone n’arrête pas de sonner (...) C’est toute une tranche de vie qui disparaît". Un départ pour lequel elle n'avait pas souhaité se confier en détail. "C’est la vie. Maintenant, il faut que je passe à autre chose. Je veux laisser les gens tranquille et je n’ai pas envie de faire de tort en m’étendant sur les raisons de ce départ".
Que les fans se rassurent, Victoria Abril va revenir prochainement sur nos écrans. En effet, la star va intégrer le casting de la série Demain nous appartient où elle tiendra un rôle récurrent. Elle sera rejointe par Emmanuel Moire, Jennifer Laurent et Xavier Deluc.